lundi 14 janvier 2008

Article sur l'adoption en Chine

J'avais lu cet article sur l'adoption en Chine, mais j'avoue que je n'avais pas eu le courage de la traduire. Alors merci à Elise de l'avoir fait pour nous.

Cela donne une idée sur les raisons conjuguées de la chute vertigineuse des adoptions internationale en Chine ces 2 dernières années... L'adoption nationale se développe fortement, les mentalités changent et le gouvernement prend conscience du problème...

BEIJING - L'enfant en bas âge remis à Wang et son mari le mois dernier est né dans la plus chanceuse des années - l'Année du Cochon- et a semblé exceptionnellement somnolent même pour un nouveau-né. Ils l'ont surnommé le Cochon Paresseux en attendant de lui donner un nom définitif.L'arrivée du garçon met un termà une recherche d'un an dans des orphelinats publics et privés où des dizaines de milliers de couples chinois se font connaître dans le but de trouver des enfants adoptables.
Wang, une enseignante de 32 ans et son mari, un technicien, a commencé à penser à l'adoption quand ils ont appris qu'elle ne pouvait pas tomber enceinte. "Le chemin a été difficile", dit elle, "car chaque qu'un enfant était adoptable dans un orphelinat, il y avait toujours des couples avant nous"
En mai, le couple de la province du Sichuan met des annonces sur les sites Web qui permettent à des couples d'entrer en contact avec des familles et des agences d'adoption. Wang demande à des amis de mettre un mot pour eux.
En septembre, un ami l'a présente à une famille de paysan qui attend la naissance d'un garçon. La famille de paysans avait réussi à passer outre la punition due à la violation de la loi qui interdit d'avoir plus d'un enfant, en se déplaçant de village en village après la naissance d'un second fils. Les punitions peuvent être des amendes, des démolitions de maisons ou des avortements obligatoires. La famille a donc préféré donner leur troisième fils pour l'adoption.
Les américains qui adoptent en Chine attedent deux à trois ans. Ils doivent s'attendre à des dépenses proches de 20,000 $ (frais de voyages, honoraires divers) auprès d'une agence d'adoption ou des services de l'immigration.
Pour Wang, il n'y avait aucun "intermédiaire" obligatoire pour s'assurer qu'elle et son mari étaient aptes à être parents. Il n'y aura aucune visite par des assistants sociaux. La paperasse prendra environ 2 mois et Wang et son mari auront simplement payé 250 $ à la famille de leur fils pour les frais.
Les fonctionnaires chinois et des agences d'adoption basées aux Etats-Unis disent qu'ils sont concernés par la mise en place de directives pour les couples chinois qui adoptent. Le gouvernement a reconnu les cas de Chinois rendant des enfants aux orphelinats après quelques semaines.
Il est courant que des candidats chinois à l'adoption "choisissent des enfants comme s'ils étaient des produits - ' il est sain, elle est jolie, elle ne pleure pas beaucoup, " dit Joshua Zhong, le co-fondateur d'Adoption d'Enfants de chinois d'une agence d'adoption internationale.
"Le Ministère qui surveille des adoptions essaye de corriger le problème", dit Wang Suying, un des fonctionnaires."Ces mauvais comportements existent, mais on ne le permet pas et ce n'est pas très répandu," dit-elle, ajoutant que la Chine a commencé des programmes pilotes par des assistants sociaux.
Si les règlements et des dépenses n'ont pas été un obstacle pour des couples chinois, de vieux tabous l'ont été."Il y a 10 ans, les familles adoptantes en chine se cachaient" dit Wang, le fonctionnaire des Affaires Civiles. "Maintenant ce n'est pas un changement total, mais la société est plus ouverte. Moins de gens estiment qu'ils doivent avoir un fils naturel pour continuer le nom de famille." Le beau père de Wang (maman de Cochon Paresseux) était opposé à l'idée.
Huang, une éditrice de Beijing qui a adopté une fille nommée Pingping l'année dernière, dit qu'elle a finalement surmonté les stigmates que les Chinois attachent traditionnellement à l'adoption en décidant que ce n'était pas plus que ça, "un stigmate".
Elle a rencontré par hasard les groupes d'étrangers qui avaient voyagé en Chine pour adopter. Elle dit qu'elle a été inspirée par "les coeurs affectueux de ces délégations d'adoption que nous voyons marchant d'un pas traînant par des aéroports portant des bébés chinois."
Ces jours pourraient toucher à leur fin.
Le gouvernement chinois s'est ouvert à l'adoption internationale en 1992 car submergé par le nombre de bébés abandonnés. Aujourd'hui, moins d'enfants sont abandonnés et le gouvernement pense différemment. On considère ce qui "sera le meilleur pour l'enfant" et "comment réduire les malheurs" dit un député.
"C'est meilleur pour un enfant d'être élevé dans sa langue maternelle et son pays d'origine", dit ce député. "Sinon, en tant qu'asiatique à l'étranger, dans un endroit où les gens pensent différemment, l'enfant se demandera "D'où je viens ?".
Source : http://www.usatoday.com/news/world/2007-11-20-Chinainside_N.htm

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