dimanche 6 janvier 2008

Cette année, le Nouvel An Chinois aura lieu le 7 février 2008.

Le Nouvel An chinois 农历新年 (nónglì xīnnián) aussi appelé Fête du printemps est la fête la plus importante pour les communautés chinoises à travers le monde entier. Le terme nónglì xīnnián signifie littéralement "nouvel an du calendrier agricole" car il se célèbre suivant le calendrier chinois qui est à la fois lunaire et solaire. Cette fête est un moment dont on profite en prenant des vacances, en se réunissant en famille et entre amis.

“BONNE ANNÉE !”,
En chinois, se dit 新年好 (xīn nián hao)
ou 新年快乐 (xīn nián kuàilè).

Cette année 2008, le jour de l'an chinois tombe le 7 février et l'année du cochon laissera place à celle du rat.
Ce jour s'intitule le Nouvel An ou début de la "fête du Printemps", il se nomme aussi le "passage de l'année du calendrier chinois": il symbolise le renouveau et les couleurs rouge et or sont mises en beauté dans toutes les maisons. Ce départ des célébrations chinoises se termine par la "fête des lanternes" et dure quinze jours.

Cette datation spécifique à la Chine s'appuie sur le calendrier luni-solaire à cause de l'astre du jour ou Soleil et des phases "régulières" de la planète de la nuit, c'est-à-dire la Lune. Dans ce type de calcul, afin que cela corresponde aux deux astres et aux saisons, on ajoute tous les trois ans environ un treizième mois (ou année embolismique) ; tous les dix-neuf ans, il y a un cycle dit métonique car retranscrivant les mêmes lunaisons. Dans l'Antiquité, d'autres peuples l'utilisaient tels la Grèce, la Macédoine, Rome... Ce nouvel avènement est suivi grâce aux congés observés dans tous les pays à tendance chinoise (Taïwan, Corée du sud, Hong-Kong, Indonésie, Brunéi, Singapour...). Cela provoque un bel élan de foule dans les gares et aéroports du monde entier car on pratique ces traditions en famille généralement ; la diaspora chinoise ou éparpillement ethnique dispersé accomplit une sorte de trêve en ces quelques jours pour rester dans les rituels et coutumes ancestrales. Cette date est bien observée également par les Japonais, les Tibétains, les Népalais, les Miao (peuple nomade montagnard entre Chine, Vietnam et Laos) ou les Mongols.

Traditionnellement parlant, les familles patriarcales (c'est-à-dire celle du mari) effectuent les différents préparatifs des festivités. Ce début de rites diffère seulement dans certains détails entre provinces ou pays ; globalement, on doit respecter les normes des "augures" ou bons auspices, voeux ou ligne de vie à espérer meilleure : chaque aliment ou objet symbolisant cet état d'esprit. Les proverbes chinois sont de la fête et participent allègrement aux fonds des festivités. En cette période, plusieurs choses sont possibles : jouer au majhong (à quatre joueurs) pendant la nuit de veille observée pour garder une belle longévité, avoir un "réveillon" ou repas aux titres évocateurs de chance ou succès, de santé ou de prospérité, d'amour ou de travail ; des enveloppes rouges emplies d'étrennes pour chacun des participants du dîner (l'intérieur est important car il offre un "rapport social", indiquant par sa teneur le rang que le donneur occupe ; celui qui prend doit remercier l'obole en donnant des voeux de bonheur), des jeux de société réunissant toute la famille comme le go forment des activités tout à fait réjouissantes sans parler des pétards dans les rues (symbole de la fuite des mauvais esprits) ou les effigies de Nian (dragon venant une fois l'an pour apeurer la population) promenées par les rues en papier mâché et enrubannées aux couleurs argent, vert, bleu ou blanc auxquelles on rajoute les rouge et or essentiels.

La préparation de cette coutume commence au préalable par le "petit nouvel an" : cela consiste à épingler dans la cuisine une figuration du génie du foyer puis de lui coller à la place de la bouche une sucrerie pour l'empêcher de parler en mal à l'empereur de jade, gardien des années passées et des péchés perpétrés. On le brûle ainsi tout le mal s'envole en fumée... plusieurs jours plus tard, une nouvelle figure réapparaît pour regarder de nouveau les écarts faits. En un logement propre et apprêté en vue des réjouissances pleines de coloris plutôt vifs, autour de la porte d'entrée on trouve collé ou agrafé une banderole où s'inscrivent des vers de bonheur et de chance calligraphiés. Pour le grignotage familial, on dispose dans des corbeilles, vases ou récipients divers, des graines de pastèque, de fruits secs ou frais, des bonbons ou friandises... ainsi que des habits neufs en vue de refaire sa garde-robe, notamment pour les enfants ! C'est l'occasion également de la sortie de nouveaux objets tels que timbres, lingots d'or et d'argent, carte téléphonique en or, figurines de l'animal en question en divers matériaux pouvant aller de la simple farine (beignets ou gâteaux), au bois plus ou moins précieux, au métal (fer, bronze, cuivre...), bibelots de jade ou autres pierres précieuses et semi-précieuses montées en bijoux.
Lors du repas familial, point central des festivités de ce nouvel an, il ne peut se commencer que quand tous les membres sont réunis : du poisson (abondance), des raviolis (richesse), le "gâteau de l'An" (croissance) et bien d'autres mets délicieux aux noms évocateurs emplis de poésie. Le second jour, les femmes mariées rendent visite à leur famille avec le mari et les enfants afin de renouer les liens au sein de la famille. Le troisième jour, on reste plus ou moins chez soi ; le cinquième, on allume des pétards ou on fait du bruit pour effrayer les esprits mauvais ; au septième, on change d'âge (en disant le nouvel âge) entre danses de lions et parades ou défilés ; au neuvième, on se rend au temple ou on prie chez soi tard le soir et la quinzième, l'inauguration de la fête des lanternes : on se promène dès la nuit tombée en famille avec une lanterne allumée, parcourant les rues, mangeant des boulettes de riz sucrées, disant des devinettes ou faisant des concours divers.

On peut dire qu'il n'existe pas de religion à proprement parlé : on nomme les trois écoles (la voie, le bouddha et les lettres) ou courants d'idées plus ou moins philosophiques (taoïsme, bouddhisme et confucianisme). Les dieux ou entités sacrées sont des hommes remarquables devenus dieux à force de sagesse, d'ascétisme, de courage ou d'honnêteté. Cette année sera commémorée le 7 février en raison des impératifs du calendrier chinois : nous entrerons donc dans l'année du Rat de terre. Chaque animal du Zodiaque représente une année éternelle qui revient tous les 12 années, ce cycle reste immuable. En premier, vient la souris ou rat, puis le buffle ou boeuf (qui s'est fait prendre la place par la ruse, suivant la légende), le tigre (joyeux), le lièvre, lapin ou chat (prudent), le dragon ou lézard (orgueilleux), le serpent (sensé), le cheval (succès assuré), le mouton, bouc, bélier ou chèvre (émotif), le singe (malin), le coq ou phoénix (vaniteux), le chien (fidèle) et finalement le cochon, sanglier, ours ou porc (tatillon). Ces signes s'appuient sur les cinq éléments fondamentaux de la nature : le feu est associé au rouge, le bois au vert, le métal ou or au blanc, l'eau au bleu ou au noir et la terre au marron, ocre ou jaune.


BONNE ANNEE DU RAT À TOUS !!!

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Il faut avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue quand on les poursuit

Et le bonheur est entré dans notre maison le 20 Octobre 2009 avec l'arrivée d'Emilie