mardi 25 mars 2008

Extrait du rapport Colombani

C'est un extrait du rapport (p 219 à 221) concernant la visite enCHINE de la mission le 7 janvier 2008 et qui est nettement moinsalarmiste que l'AFA. Que faut-il en penser ?????Extrait du rapport Colombani sur l'adoptionLa Chine et le Vietnam ne mettent pas en place de « quotas » […]

La mission a été reçue en Chine par le directeur général du Centre chinois pour les affaires d'adoption (CCAA), M. Ying Lu, et ses principaux collaborateurs. En matière d'adoptions nationales M. Lu a mentionné les orientations gouvernementales fixées en 2002, [...]M. Lu a insisté sur le fait que c'était un faux prétexte parfois utilisé par certains partenaires étrangers que de dire que le nombre possible d'adoptions internationales se restreignait par l'effet d'une augmentation sensible des adoptions nationales. On peut en déduire que même si la Chine développe sa politique de prise en charge de ses propres enfants orphelins et/ou adoptables, dans l'esprit de la Convention de La Haye qu'elle a ratifiée en 2005, les besoinssont tels qu'il n'y a pas encore de conséquences induites sur le nombre possible d'adoptions internationales. S'agissant de ces dernières, M. Lu a insisté sur le fait qu'il n'y avait pas de plafonds quantitatifs, ni de quotas par pays, ni d'évolutions restrictives envisagées *Dans ces conditions, les flux de candidatures internationales son tparfaitement bienvenus, le CCAA cherchant d'ailleurs à augmenter les pays partenaires (actuellement de 16 et qui passeront à 18).« Tous les pays qui manifestent leur intérêt sont traités de la même manière. Le mot d'ordre est : ouverture et équité. »Si les États-Unis sont le premier partenaire, c'est que les organismes accrédités originaires des États-Unis sont plus nombreux. Dans ce contexte, M. Lu et ses collaborateurs ont regretté à plusieurs reprises et en citant notamment le contre-exemple espagnol (environ 1 000 adoptions d'enfants chinois par an contre moins de 200 pour la France en 2007) qu'au bout du compte les candidatures françaises n'étaient pas si nombreuses qu'ils l'espéraient « faute,souvent, de professionnalisme ».Ce regret a paru d'autant plus sincère que M. Lu et son équipe ont multiplié les avis positifs sur la qualité des agréments français(« meilleurs que les espagnols »), respectant bien les nouveaux critères fixés par la Chine en 2006 (ressources financières, santé, formation universitaire...) ainsi que, après l'adoption, l'envoi de rapports de suivi (deux pendant la première année, puis des rapports complémentaires si l'enfant rencontre des difficultés de santé ou qu'il y a retard dans l'acquisition de la nouvelle citoyenneté).D'une manière générale, M. Lu a renouvelé l'affirmation d'une politique chinoise volontariste et ouverte en matière d'adoptions internationales, pour laquelle les outils nécessaires sont en place (sans qu'il soit besoin de recourir à des accords bilatéraux au niveau gouvernemental). Cette politique peut d'ailleurs apparaître comme animée par un souci d'efficacité plus quantitative que qualitative : le temps du séjour du couple adoptant au moment de l'apparentement n'a pas besoin d'être supérieur à quelques heures («deux jours suffisent largement »).
En conclusion, le message d'ensemble a été clairement celui de l'ouverture et de la disponibilité des autorités chinoises à faciliter un nombre plus grand d'adoptions faites par des candidats français, à partir du moment où les critères fixés sont respectés,d'autant que la France dispose à Pekin d'une appréciation positive sur la qualité des dossiers de candidatures présentés et que la complexité du dispositif institutionnel français en matière d'adoption ne semble en rien être un frein pour les Chinois.
Merci à Martine de l'avoir lu pour nous. Enfin un petit mot positif. En ces temps gris on en a bien besoin

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