Aujourd'hui c'est la printemps. Tout devrait être gai et joyeux. Pourtant moi qui d'habitude suis d'un tempérament optimiste, aujourd'hui j'ai un peu le moral dans les chaussettes. L'absence de mon petit chéri (mais il rentre ce soir) et les conclusions du rapport Colombani y sont pour beaucoup. Certes il y a de probablement de bonnes idées pour améliorer l'adoption et dépoussiérer toute la lenteur administrative : «Un fonds de coopération» pourrait appuyer les candidatures dans les pays comme Haïti, Madagascar ou le Vietnam qui escomptent des gestes humanitaires. «Cela permettrait d’envisager une aide gérée de façon saine et sans clientélisme», apprécie l’EFA (Enfance et famille d’adoption) qui rassemble 10 000 foyers. Colombani propose également une réforme de la procédure d’agrément, «peu satisfaisante», et de l’adoption nationale (800 enfants par an), jugée trop marginale. Une agence pour l’adoption chapeauterait le tout. (encore une !). Mais bon, quand je lis que L'AFA «s’est imposée des quotas dans certains pays où l’on aurait pu réaliser un nombre plus important d’adoptions (Chine, Vietnam)», une politique «sans nécessité et contestable», selon le rapport. Elle s’est retrouvée «en concurrence» avec les OAA dans certains pays, comme en Ethiopie. Et obéit à une stratégie «au fil de l’eau». «Etait-il judicieux de se rendre au Burundi en 2008 où, depuis 2000, moins de 10 adoptions ont été réalisées ?» s’interroge l’ex-journaliste." cela me fait un peu bondir.
Mais le plus important c'est cette proposition de limite d'âge fixée à 45 ans entre l'enfant et le plus jeune des parents. Je me dis qu'avec une telle loi, on n'est plus dans le coup pour la suite des évènements. Je me console un peu en ayant lu que le rapport propose un plan d'action gouvernementale de deux ans. A l'issue de cette période il s'agira de généraliser par la loi le dispositif si les expérimentations sont concluantes. Cela n'est donc pas encore fait. D'ici là, si les Chinois nous aident un peu en accélérant les attributions (on peut toujours rêver) on passera peut-être à travers les mailles du filet. On veut encore y croire même si ce n'est pas tous les jours évident.
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