Un an d'ancienneté = 5 jours. Plus de 10 ans = 10 jours, plus de 20 ans = 15 jours : c'est la règle (prochaine) des congés payés, traduction du concept cher à Hu Jintao de politique sociale.
Juste publié (7/11), le projet s'ajoute à l'imminente loi du travail, qui impose le contrat à l'embauche. Sous peine d'amende, le patron paiera ses hommes les jours non prestés, ou bien les «heures supp' » correspondantes. C'est vrai, deux semaines de congés après 20 ans de maison, c'est peu : mais les masses laborieuses conservent aussi les semaines d'or fériées.
Aux dernières nouvelles, les fêtes nationale du 1er octobre et du Nouvel an lunaire demeurent, le 1er mai est réduit à un long week-end, et trois autres fêtes traditionnelles vont être chômées : celle de la « lumière pure », de la « course des bateaux dragons », et de la « mi-automne ».
Dans l'espoir, pas évident, de faire disparaître ces terribles engorgements de centaines de millions de touristes mal servis et épuisés. Dans l'espoir aussi que la fête soit celle de l'homme et non celle du commerce. La Chine rejoint ainsi la France de 1936, et du Front populaire. Même si, dans ce Monopoly du loisir, le cadre sort net vainqueur, et le migrant et le paysan, les plus mal lotis… Mais à travers le monde, la Chine ne sera pas la seule à partager tel diagnostic !
Source : Chine-information
Si en plus maintenant, ils prennent des vacances !! (je plaisante)
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