Selon la députée UMP des Alpes-Maritimes, ce recul est "le résultat d'un contexte international défavorable, de nombreux pays se fermant afin de réformer leur législation en matière d'adoption".
"Il est urgent que l'ensemble des acteurs de l'adoption se mobilise", dit-elle, "lorsque des difficultés surviennent dans certains pays, il faut être réactifs et ne pas attendre plusieurs mois avant de réagir comme cela a pu être le cas au Népal quand des familles françaises ne parvenaient pas à finaliser leurs démarches". Mme Tabarot souhaite que l'Agence française pour l'adoption (AFA), créée en 2005 pour accompagner les demandes individuelles des adoptants, "se donne comme priorité d'être reconnue comme intermédiaire par les pays dans lesquels des blocages existent". Elle cite la Russie, "où les démarches individuelles sont de plus en plus difficiles".
Le Conseil supérieur de l'adoption a été créé en 2001 auprès du Premier ministre pour
L'Ethiopie est le premier pays d'origine des enfants adoptés en 2007 (417 adoptions), devant Haïti (403), la russie (402), la Colombie (375), puis le Vietnam (268) passant du premier rang en 2006 au 5ème rang en 2007. En 2007, comme en 2006, les 10 premiers pays d'adoption représentent plus de 75% des adoptions réalisées.
Le nombre d'adoptions augmente de façon notable en Colombie (de 321 à 375), au Mali (de 109 à 135), et demeure en légère hausse en Ethiopie et en Russie, alors qu'il diminue nettement en Haïti (de 571 à 403) et en Chine (de 314 à 176). L'Afrique devient le premier continent d'adoption (30%), avant les Amériques/Caraïbes (28%).
La part des enfants originaires d'Asie est en nette diminution avec 21% des adoptions (32% en 2006). De plus en plus de pays d'origine, souligne le communiqué, développent des dispositifs de protection de l'enfance et interdisent les adoptions individuelles.
L'Agence française pour l'adoption, créée en 2005 pour accompagner les demandes et qui en garantit les procédures, "est dépendante des évolutions de l'adoption internationale", souligne le ministère des Affaires étrangères, justifiant ainsi la faible progression en un an de la part des adoptions réalisées sous son égide.
La durée des procédures varie d'un à trois ans, indique le ministère, qui rappelle que le Président de la République et le Premier ministre ont confié à l'ancien directeur du quotidien Le Monde Jean-Marie Colombani une mission de réflexion pour développer l'adoption internationale.
Source : AFP.Google.com
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