J'avais mis en ligne des informations publiées par Laurence dans son blog. Mais elle m'a envoyé un petit mot en me disant qu'elle ne souhaitait pas que le message qu'elle avait mis en ligne sur AEC soit publié sans son accord sur des blogs publics. J'ai donc décidé de l'enlever de mon blog. Si j'ai bien compris, vous pouvez donc le consulter sur AEC
Pour répondre à Laurence et sans aucune agressivité, je lui dirai que si elle a pris soin de le mettre en ligne sur AEC, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas le reprendre sur nos blogs, à partir du moment où on en indique la source.
L'essentiel n'est il pas que le maximum de gens soient informés de l'évolution des dossiers !
Bon ceci étant, j'espère que vous avez tous passé un excellent Noël. pour ceux dont c'est le premier avec leur bout de chou, je n'en doute pas ; pour ceux qui sont encore et toujours dans l'attente, j'espère vraiment que 2011 vous apportera de bonnes nouvelles.
En ce qui nous concerne, le Père Noël a encore été très généreux et notre choupinette a plus qu'été gâtée.
Je vous souhaite à tous de très belles fêtes de fin d'année et je vous souhaite une très bonne année 2011
lundi 27 décembre 2010
lundi 25 octobre 2010
Fin de la Procédure
Après être passé devant le Tribunal de Grande Instance le 5 octobre dernier, nous venons de recevoir ce matin, enfin, le jugement du TGI, prononçant officiellement l'adopton plénière de notre choupinette. Elle porte désormais officiellement notre nom. C'est une page importante qui se tourne, notre procédure d'adoption se termine enfin. Je rappelle que nous avions commencé en 2004. Il aura donc fallu 6 ans pour que le chemin soit complétement terminé.
J'ai une pensée très émue pour tous ceux qui sont encore dans l'attente et je leur souhaite beaucoup de courage. Peut être aurons nous pour certains l'occasion de nous voir ou revoir au CG 76 car ils nons ont demandé si on voulait bien être un de leurs couples référents et nous avons accepté. Aussi nous particperons à la réunion sur l'adoption des enfants pous grands en janvier.
J'ai une pensée très émue pour tous ceux qui sont encore dans l'attente et je leur souhaite beaucoup de courage. Peut être aurons nous pour certains l'occasion de nous voir ou revoir au CG 76 car ils nons ont demandé si on voulait bien être un de leurs couples référents et nous avons accepté. Aussi nous particperons à la réunion sur l'adoption des enfants pous grands en janvier.
vendredi 8 octobre 2010
Nous sommes parents devant la Loi
Voila, c'est fait. Nous sommes passés mardi devant le Tribunal de Grande Instance de Rouen. La séance, bien qu'un peu impressionnante, s'est très bien passée. Imaginez une salle d'audience de tribunal, 5 juges femmes assises devant vous. Elles ont posé quelques questions à Choupinette, du style son nom, sa date de naissance, si elle savait pourquoi elle était là. Bien que jouant sa grande timide elle a très bien répondu et au bout d'un petit quart d'heure, La Présidente de la séance lui a a nnoncéqu'à partir de maintenant elle portait notre nom. Elle a accueilli la décision avec un très large sourire et plus tard, dans la voiture, elle nous a dit "je suis très heureuse".
Finalement, comme on nous l'avait annoncé, la procédure aura pris un an puisque Choupinette est arrivée chez nous le 20 octobre 2009. Nous attendons maintenant le compte rendu d'audience et le jugement d'adoption et les documents officiels pour faire les démarches administratives auprès de tous les organismes, type sécu, mutuelle, etc...et pour pouvoir lui faire faire une carte d'identité.
Finalement, comme on nous l'avait annoncé, la procédure aura pris un an puisque Choupinette est arrivée chez nous le 20 octobre 2009. Nous attendons maintenant le compte rendu d'audience et le jugement d'adoption et les documents officiels pour faire les démarches administratives auprès de tous les organismes, type sécu, mutuelle, etc...et pour pouvoir lui faire faire une carte d'identité.
lundi 30 août 2010
Bon ça y est, nous voilà de retour après 15 jours de super vacances passées dans l'Hérault, à Carnon, près de Montpellier. Il a fait un temps magnifique avec une moyenne de 28° mais avec des poussées jusqu'à 37 le jour où nous sommes allés aux Saintes Marie de la Mer.
Inutile de vous dire qu'on s'est bien éclatés surtout Choupinette qui a fait plein de trucs qu'elle n'avait jamais fait.
D'abord compte tenu que dans la piscine elle n'avait pas pied, elle appris à nager. Nous allons surement perfectionné cela à l'automne. Et puis elle a fait de l'accrobranche, du trampoline, du petit saut à l'élastique, elle a conduit un petit bateau sur le canal du midi, elle a fait du poney. Nous avons aussi fait une petite croisière d'une heure pour découvrir la petite camargue. Un peu spécial toutou, avec l'apparition du gardian et ses taureaux, un peu comme l'apparition de Brigitte Bardot dans les sous-doués en vacances. Nous sommes allés à plusieurs concerts, dont celui du 15 aout avec un très bon groupe qui nous a fait dansé jusqu'à 2 heures du matin. Choupinette n'a même pas eu peur du feu d'artifice (ce qui d'habitude créait une peur panique). Bref pas le temps de s'ennuyer.
Nous allons maintenant préparer la rentrée des classes. Elle va refaire son CE1 car l'année dernière a été un peu perturbée.
Pour parler d'autre chose, félicitation à notre amie qui a appris pendant l'été la future arrivée de son petit fils venant de Chine. Nous savions tous que la route est longue, mais finalement on en trouve toujours le bout. Je vous souhaite tout le bonheur du monde.
Inutile de vous dire qu'on s'est bien éclatés surtout Choupinette qui a fait plein de trucs qu'elle n'avait jamais fait.
D'abord compte tenu que dans la piscine elle n'avait pas pied, elle appris à nager. Nous allons surement perfectionné cela à l'automne. Et puis elle a fait de l'accrobranche, du trampoline, du petit saut à l'élastique, elle a conduit un petit bateau sur le canal du midi, elle a fait du poney. Nous avons aussi fait une petite croisière d'une heure pour découvrir la petite camargue. Un peu spécial toutou, avec l'apparition du gardian et ses taureaux, un peu comme l'apparition de Brigitte Bardot dans les sous-doués en vacances. Nous sommes allés à plusieurs concerts, dont celui du 15 aout avec un très bon groupe qui nous a fait dansé jusqu'à 2 heures du matin. Choupinette n'a même pas eu peur du feu d'artifice (ce qui d'habitude créait une peur panique). Bref pas le temps de s'ennuyer.
Nous allons maintenant préparer la rentrée des classes. Elle va refaire son CE1 car l'année dernière a été un peu perturbée.
Pour parler d'autre chose, félicitation à notre amie qui a appris pendant l'été la future arrivée de son petit fils venant de Chine. Nous savions tous que la route est longue, mais finalement on en trouve toujours le bout. Je vous souhaite tout le bonheur du monde.
vendredi 23 juillet 2010
En Chine, le chemin de croix des parents d’enfants kidnappés
Conséquence du contrôle des naissances, rapts et commerce d’enfants sont monnaie courante. La police, quand elle n’est pas impliquée, est souvent démunie. Rencontre avec des victimes.
Par PHILIPPE GRANGEREAU Envoyé spécial dans le Shaanxi
Depuis que sa fille de 5 ans a été kidnappée à Xian (province du Shaanxi, au centre de la Chine), à la sortie du jardin d’enfants le 18 octobre 2005, Cheng Zhu n’a qu’une idée en tête : la retrouver. Peintre en bâtiment, Cheng s’est endetté jusqu’au cou pour s’acheter un minibus. Du capot au pare-chocs arrière, le véhicule est placardé de photos de la petite Ying et de dizaines d’autres enfants enlevés.
Dès qu’il a économisé assez d’argent, Cheng parcourt le pays pour tenter de la retrouver. «La dernière fois, j’ai fait 20 000 km en un mois. Peut-être que quelqu’un la reconnaîtra… Il s’agit aussi d’inciter les parents que nous rencontrons à la prudence car, en Chine, le kidnapping d’enfants est devenu un véritable phénomène social», déplore Cheng Zhu. Il a fait imprimer une immense banderole de 200 mètres de long avec les photos de 2 700 enfants kidnappés au cours des quatre ou cinq dernières années. «Quand je la déploie, ça attire beaucoup de curieux. Ils disent tous : "Comment est-ce possible qu’il y en ait autant ?" Je les étonne encore davantage quand je leur dis que ces 2 700 disparus ne représentent qu’une infime partie du total, et que seul six d’entre eux ont été retrouvés jusqu’à aujourd’hui.»
Ses périples l’ont amené à faire la connaissance de centaines de parents dans la même situation. Certains habitent à deux pas. Zhang Ping, jeune mère de famille, raconte comment son fils de 3 ans, Yang Wentao, a été kidnappé au seuil de leur domicile en 2008. «C’était l’hiver et on sortait. Le temps d’aller lui chercher un manteau pour qu’il ne prenne pas froid, il avait disparu… Aujourd’hui, quand je vois des gosses du même âge, je pense à lui et c’est très dur. Souvent, je me cloître pendant des jours entiers. Je fais des travaux de broderie en pensant que la vie ne vaut plus la peine d’être vécue.»
Rançon. Feng Shehong, un agriculteur de Luochuan, ville proche de Xian, cultive des pommes dans un grand verger. Chaque fruit est soigneusement enveloppé dans un sac en papier pour l’abriter du soleil et des insectes. Son fils Feng Xi, 10 ans, a été enlevé le 27 janvier 2007 avec deux de ses camarades, alors qu’ils jouaient dans le verger. «Trois d’un coup… Il ne restait plus que leurs vélos quand on est arrivé», dit le couple de cultivateurs, dont les revenus ne dépassent guère 150 euros par mois. «Heureusement qu’on a "Petit Bijou", sourit Feng en désignant leur adorable fillette de 5 ans. Mais j’ai peur de la perdre elle aussi.» Les ravisseurs de son fils, ou en tout cas des interlocuteurs se présentant comme tels, l’appellent régulièrement pour menacer de la kidnapper s’il ne leur verse pas une rançon équivalente à 10 000 euros. La police ? «Elle ne fait rien.» Dans la maison troglodyte creusée à flanc de colline où vit le couple, débarquent les parents des deux autres gamins kidnappés dans le verger. Des gens simples au visage usé. Ils ont baissé les bras depuis longtemps. «La police dit que c’est impossible de les retrouver, et on n’a pas les moyens de mener des recherches», s’excuse le père d’une des victimes.
Non loin de Luochuan, Cheng Zhu rend visite à d’autres parents d’enfants enlevés - le cinquième couple de la journée. «Sans aller loin, je pourrais vous en présenter encore dix autres», dit Cheng. Les yeux ronds de chagrin, les infortunés déploient la photo, imprimée sur un calicot, de leur gamin de 2 ans et demi, Xing Mengzhuo, kidnappé le 13 janvier 2009 alors qu’il jouait sur le pas de la porte du petit commerce familial. «C’est un homme dans une voiture blanche qui l’a pris, dit le père, regard éteint. J’ai immédiatement sauté sur ma moto pour le prendre en chasse, mais il allait trop vite et je l’ai perdu de vue.»
Bonnes à tout faire. Des dizaines de milliers d’enfants sont kidnappés chaque année, estime Cheng Zhu. D’après les chiffres officiels, il y en aurait eu «seulement» 4 700 l’an dernier. Mais les statistiques sont faussées. «Même le gouvernement central doute beaucoup des chiffres livrés par les bureaux de police des provinces. Dire la vérité pourrait nuire à l’avancement des policiers», explique Zhang Zhiwei, un ancien juge devenu avocat. Il conseille le gouvernement sur les questions de kidnapping, dont il est l’un des meilleurs experts.
Le commerce d’enfants est ancré dans certaines traditions chinoises, que la politique de l’enfant unique et l’absence totale de filet social dans les zones rurales ont renforcées, expose-t-il. La préférence des paysans pour les garçons - gagne-pain de la famille et garant de la retraite - n’est que la plus connue. Dans le Henan, le Shanxi et le Shaanxi - trois provinces voisines dans l’est de la Chine -, les couples adoptent des filles en bas âge destinées à épouser le fils de la famille ; en attendant les noces, celles-ci servent de bonnes à tout faire. Cette tradition du tongyangxi (enfant élevé pour le mariage) connaît un regain de popularité en raison du déficit de femmes dans les campagnes. Cette disproportion des sexes résulte des taux élevés d’avortements sélectifs et d’infanticides féminins. L’exode massif vers les villes des brus potentielles accentue encore le problème.
Autre «tradition» : celle d’avoir un garçon et une fille au lieu de l’unique progéniture autorisée. Ce qui a conduit à un raffinement dans l’art de contourner l’interdit, en prétendant que la femme enceinte accouche de jumeaux, seule exception tolérée à la politique de l’enfant unique dans les villes (dans les campagnes, il est possible d’avoir un second enfant si le premier est une fille). Quelques milliers de yuans (un yuan vaut environ 12 centimes d’euro) suffiraient à corrompre les employés des hôpitaux afin qu’ils déclarent des jumeaux au lieu d’une naissance unique, l’autre enfant étant acheté clandestinement. «Dans certaines parties du Fujian [sud-est du pays, ndlr], le nombre de jumeaux déclarés est proprement sidérant, confirme l’ancien juge. Et lorsque la police arrive, même à grands renforts, pour saisir l’enfant vendu, tout le village fait bloc, encercle l’escouade policière et la renvoie.»
La persistance de ces pratiques est aggravée par le creusement des inégalités, note encore Zhang Zhiwei. «La plupart des enfants kidnappés sont ceux de travailleurs migrants, et la plupart des ravisseurs sont aussi des travailleurs migrants - qui peuvent gagner l’équivalent d’un an de revenus en vendant un enfant. Ils n’ont même pas l’impression de commettre un crime, la vente d’enfant étant tolérée dans beaucoup de régions.» Au point que dans certaines zones déshéritées, des villages se sont spécialisés dans la vente de leurs enfants. «Dans le Guizhou [sud du pays], on peut acheter un enfant pour une caisse d’œufs», dit l’avocat.
«Sauvetage». Un phénomène illustré par la récente affaire Yu Lixiang, une commerçante d’enfants condamnée à mort au printemps. Entre 2005 et 2009, cette paysanne, elle-même vendue dans son enfance, avait acheté 49 bambins dans le Yunnan (sud du pays) pour les revendre dans le Hebei (est). La «marchandise» était transportée par train. «Je ne faisais que rendre service», s’est-elle défendue durant les audiences. Sur les 49 enfants vendus, 47 ont été retrouvés et confisqués aux familles qui les avaient achetés. La police a transformé un commissariat en nurserie le temps du procès, et invité les vrais parents à reprendre leur progéniture. Mais aucun ne s’est présenté, sans doute parce qu’ils avaient vendu leurs enfants de leur plein gré. La police a finalement rendu tous les enfants aux familles qui les avaient achetées… Zhang Zhiwei, l’ancien juge, a milité pour cette solution : «Les conditions de vie dans les orphelinats sont très mauvaises. Il valait mieux les remettre à leurs acheteurs qui, a priori, s’occuperont bien mieux d’eux.»
«La police travaille beaucoup au niveau national pour résoudre les affaires de kidnapping, assure-t-il. Il existe désormais à Pékin un bureau dédié à ces dossiers. Son directeur déclenche sans relâche des opérations de sauvetage d’enfants.» Une banque ADN, récemment mise sur pied, a aidé de nombreux parents à retrouver leur enfant. Mais les policiers rechignent à effectuer ces tests, car c’est le commissariat local qui doit acquitter les frais. Cheng Zhu en a été témoin : «On m’a prélevé deux fois mon ADN en me faisant croire que le test avait été effectué. C’est seulement la troisième fois, l’an dernier, que mon ADN a été pris en compte.»
Les parents d’enfants kidnappés ont bien d’autres récriminations à l’encontre de la police, dont ils dénoncent presque unanimement l’inaction, voire la complicité au niveau local. Des dizaines d’entre eux ont protesté, en décembre 2008, devant le siège de la municipalité de Xian. Plus d’une centaine sont allés à Pékin la même année, dans l’intention de manifester le jour de l’inauguration des Jeux olympiques. «La police a été mise au courant, et on a tous été enfermés dans des chambres d’hôtel avant d’être renvoyés», se souvient un participant. «Le gouvernement chinois ne souhaite pas qu’on parle de ces affaires», confirme Zhang Zhiwei. «Non seulement la police ne nous aide pas, mais elle nous met des bâtons dans les roues», proteste pour sa part Cheng Zhu, qui a été plusieurs fois interpellé. Lors de son dernier voyage de recherche, son minibus était surveillé en permanence par trois voitures de police.
Source : http://www.liberation.fr/
http://www.liberation.fr/monde/0101648232-en-chine-le-chemin-de-croix-des-parents-d-enfants-kidnappes
Par PHILIPPE GRANGEREAU Envoyé spécial dans le Shaanxi
Depuis que sa fille de 5 ans a été kidnappée à Xian (province du Shaanxi, au centre de la Chine), à la sortie du jardin d’enfants le 18 octobre 2005, Cheng Zhu n’a qu’une idée en tête : la retrouver. Peintre en bâtiment, Cheng s’est endetté jusqu’au cou pour s’acheter un minibus. Du capot au pare-chocs arrière, le véhicule est placardé de photos de la petite Ying et de dizaines d’autres enfants enlevés.
Dès qu’il a économisé assez d’argent, Cheng parcourt le pays pour tenter de la retrouver. «La dernière fois, j’ai fait 20 000 km en un mois. Peut-être que quelqu’un la reconnaîtra… Il s’agit aussi d’inciter les parents que nous rencontrons à la prudence car, en Chine, le kidnapping d’enfants est devenu un véritable phénomène social», déplore Cheng Zhu. Il a fait imprimer une immense banderole de 200 mètres de long avec les photos de 2 700 enfants kidnappés au cours des quatre ou cinq dernières années. «Quand je la déploie, ça attire beaucoup de curieux. Ils disent tous : "Comment est-ce possible qu’il y en ait autant ?" Je les étonne encore davantage quand je leur dis que ces 2 700 disparus ne représentent qu’une infime partie du total, et que seul six d’entre eux ont été retrouvés jusqu’à aujourd’hui.»
Ses périples l’ont amené à faire la connaissance de centaines de parents dans la même situation. Certains habitent à deux pas. Zhang Ping, jeune mère de famille, raconte comment son fils de 3 ans, Yang Wentao, a été kidnappé au seuil de leur domicile en 2008. «C’était l’hiver et on sortait. Le temps d’aller lui chercher un manteau pour qu’il ne prenne pas froid, il avait disparu… Aujourd’hui, quand je vois des gosses du même âge, je pense à lui et c’est très dur. Souvent, je me cloître pendant des jours entiers. Je fais des travaux de broderie en pensant que la vie ne vaut plus la peine d’être vécue.»
Rançon. Feng Shehong, un agriculteur de Luochuan, ville proche de Xian, cultive des pommes dans un grand verger. Chaque fruit est soigneusement enveloppé dans un sac en papier pour l’abriter du soleil et des insectes. Son fils Feng Xi, 10 ans, a été enlevé le 27 janvier 2007 avec deux de ses camarades, alors qu’ils jouaient dans le verger. «Trois d’un coup… Il ne restait plus que leurs vélos quand on est arrivé», dit le couple de cultivateurs, dont les revenus ne dépassent guère 150 euros par mois. «Heureusement qu’on a "Petit Bijou", sourit Feng en désignant leur adorable fillette de 5 ans. Mais j’ai peur de la perdre elle aussi.» Les ravisseurs de son fils, ou en tout cas des interlocuteurs se présentant comme tels, l’appellent régulièrement pour menacer de la kidnapper s’il ne leur verse pas une rançon équivalente à 10 000 euros. La police ? «Elle ne fait rien.» Dans la maison troglodyte creusée à flanc de colline où vit le couple, débarquent les parents des deux autres gamins kidnappés dans le verger. Des gens simples au visage usé. Ils ont baissé les bras depuis longtemps. «La police dit que c’est impossible de les retrouver, et on n’a pas les moyens de mener des recherches», s’excuse le père d’une des victimes.
Non loin de Luochuan, Cheng Zhu rend visite à d’autres parents d’enfants enlevés - le cinquième couple de la journée. «Sans aller loin, je pourrais vous en présenter encore dix autres», dit Cheng. Les yeux ronds de chagrin, les infortunés déploient la photo, imprimée sur un calicot, de leur gamin de 2 ans et demi, Xing Mengzhuo, kidnappé le 13 janvier 2009 alors qu’il jouait sur le pas de la porte du petit commerce familial. «C’est un homme dans une voiture blanche qui l’a pris, dit le père, regard éteint. J’ai immédiatement sauté sur ma moto pour le prendre en chasse, mais il allait trop vite et je l’ai perdu de vue.»
Bonnes à tout faire. Des dizaines de milliers d’enfants sont kidnappés chaque année, estime Cheng Zhu. D’après les chiffres officiels, il y en aurait eu «seulement» 4 700 l’an dernier. Mais les statistiques sont faussées. «Même le gouvernement central doute beaucoup des chiffres livrés par les bureaux de police des provinces. Dire la vérité pourrait nuire à l’avancement des policiers», explique Zhang Zhiwei, un ancien juge devenu avocat. Il conseille le gouvernement sur les questions de kidnapping, dont il est l’un des meilleurs experts.
Le commerce d’enfants est ancré dans certaines traditions chinoises, que la politique de l’enfant unique et l’absence totale de filet social dans les zones rurales ont renforcées, expose-t-il. La préférence des paysans pour les garçons - gagne-pain de la famille et garant de la retraite - n’est que la plus connue. Dans le Henan, le Shanxi et le Shaanxi - trois provinces voisines dans l’est de la Chine -, les couples adoptent des filles en bas âge destinées à épouser le fils de la famille ; en attendant les noces, celles-ci servent de bonnes à tout faire. Cette tradition du tongyangxi (enfant élevé pour le mariage) connaît un regain de popularité en raison du déficit de femmes dans les campagnes. Cette disproportion des sexes résulte des taux élevés d’avortements sélectifs et d’infanticides féminins. L’exode massif vers les villes des brus potentielles accentue encore le problème.
Autre «tradition» : celle d’avoir un garçon et une fille au lieu de l’unique progéniture autorisée. Ce qui a conduit à un raffinement dans l’art de contourner l’interdit, en prétendant que la femme enceinte accouche de jumeaux, seule exception tolérée à la politique de l’enfant unique dans les villes (dans les campagnes, il est possible d’avoir un second enfant si le premier est une fille). Quelques milliers de yuans (un yuan vaut environ 12 centimes d’euro) suffiraient à corrompre les employés des hôpitaux afin qu’ils déclarent des jumeaux au lieu d’une naissance unique, l’autre enfant étant acheté clandestinement. «Dans certaines parties du Fujian [sud-est du pays, ndlr], le nombre de jumeaux déclarés est proprement sidérant, confirme l’ancien juge. Et lorsque la police arrive, même à grands renforts, pour saisir l’enfant vendu, tout le village fait bloc, encercle l’escouade policière et la renvoie.»
La persistance de ces pratiques est aggravée par le creusement des inégalités, note encore Zhang Zhiwei. «La plupart des enfants kidnappés sont ceux de travailleurs migrants, et la plupart des ravisseurs sont aussi des travailleurs migrants - qui peuvent gagner l’équivalent d’un an de revenus en vendant un enfant. Ils n’ont même pas l’impression de commettre un crime, la vente d’enfant étant tolérée dans beaucoup de régions.» Au point que dans certaines zones déshéritées, des villages se sont spécialisés dans la vente de leurs enfants. «Dans le Guizhou [sud du pays], on peut acheter un enfant pour une caisse d’œufs», dit l’avocat.
«Sauvetage». Un phénomène illustré par la récente affaire Yu Lixiang, une commerçante d’enfants condamnée à mort au printemps. Entre 2005 et 2009, cette paysanne, elle-même vendue dans son enfance, avait acheté 49 bambins dans le Yunnan (sud du pays) pour les revendre dans le Hebei (est). La «marchandise» était transportée par train. «Je ne faisais que rendre service», s’est-elle défendue durant les audiences. Sur les 49 enfants vendus, 47 ont été retrouvés et confisqués aux familles qui les avaient achetés. La police a transformé un commissariat en nurserie le temps du procès, et invité les vrais parents à reprendre leur progéniture. Mais aucun ne s’est présenté, sans doute parce qu’ils avaient vendu leurs enfants de leur plein gré. La police a finalement rendu tous les enfants aux familles qui les avaient achetées… Zhang Zhiwei, l’ancien juge, a milité pour cette solution : «Les conditions de vie dans les orphelinats sont très mauvaises. Il valait mieux les remettre à leurs acheteurs qui, a priori, s’occuperont bien mieux d’eux.»
«La police travaille beaucoup au niveau national pour résoudre les affaires de kidnapping, assure-t-il. Il existe désormais à Pékin un bureau dédié à ces dossiers. Son directeur déclenche sans relâche des opérations de sauvetage d’enfants.» Une banque ADN, récemment mise sur pied, a aidé de nombreux parents à retrouver leur enfant. Mais les policiers rechignent à effectuer ces tests, car c’est le commissariat local qui doit acquitter les frais. Cheng Zhu en a été témoin : «On m’a prélevé deux fois mon ADN en me faisant croire que le test avait été effectué. C’est seulement la troisième fois, l’an dernier, que mon ADN a été pris en compte.»
Les parents d’enfants kidnappés ont bien d’autres récriminations à l’encontre de la police, dont ils dénoncent presque unanimement l’inaction, voire la complicité au niveau local. Des dizaines d’entre eux ont protesté, en décembre 2008, devant le siège de la municipalité de Xian. Plus d’une centaine sont allés à Pékin la même année, dans l’intention de manifester le jour de l’inauguration des Jeux olympiques. «La police a été mise au courant, et on a tous été enfermés dans des chambres d’hôtel avant d’être renvoyés», se souvient un participant. «Le gouvernement chinois ne souhaite pas qu’on parle de ces affaires», confirme Zhang Zhiwei. «Non seulement la police ne nous aide pas, mais elle nous met des bâtons dans les roues», proteste pour sa part Cheng Zhu, qui a été plusieurs fois interpellé. Lors de son dernier voyage de recherche, son minibus était surveillé en permanence par trois voitures de police.
Source : http://www.liberation.fr/
http://www.liberation.fr/monde/0101648232-en-chine-le-chemin-de-croix-des-parents-d-enfants-kidnappes
lundi 19 juillet 2010
LID officielle au 10 mai !!!!!!!!!!
je ne viens plus souvent sur ce blog par manque de temps. Mais là je tiens vraiment à mettre un message. Je n'en ai pas cru mes yeux quand j'ai vu la date de coupure. Pendant plus de 3 ans où nous attendions des nouvelles, le CCAA ne traitait chaque mois que 5 voire 6 jours. Et là, je ne sais pour quelle raison, ils ont accéléré le mouvement et on traité 15 jours d'un coup. Cela voudrait-il dire que les délais vont enfin s'accélérer un peu ou bien est-ce une simple illusion ?
Pour tous ceux qui sont encore dans cette attente interminable, je voudrais bien que cela continue sur cette lancée. Je sais que beaucoup ont abandonné en Chine, le nombre de dossiers diminuant, l'attente devient peut être moins longue.
En tous cas bon courage à tous.
Nous tout va bien. Notre choupinette est au maximum de sa forme. Nous lui avons installé psicine et balançoire et elle passe le mois de juillet au centre aéré où elle fait plein d'activités et a de nouvelles copines.
Bonnes vacances à tous
Pour tous ceux qui sont encore dans cette attente interminable, je voudrais bien que cela continue sur cette lancée. Je sais que beaucoup ont abandonné en Chine, le nombre de dossiers diminuant, l'attente devient peut être moins longue.
En tous cas bon courage à tous.
Nous tout va bien. Notre choupinette est au maximum de sa forme. Nous lui avons installé psicine et balançoire et elle passe le mois de juillet au centre aéré où elle fait plein d'activités et a de nouvelles copines.
Bonnes vacances à tous
lundi 31 mai 2010
1ère fête desmères
Si l'année dernière, à la même époque, on m'avait dit que je fêterai ma 1ère fête des mères, je ne l'aurais pas cru. Et pourtant ce moment tant envié chez les autres est enfin arrivé.
Pour ce faire, nous étions entre filles avec mamy puisque papa nous avait laissé pour aller en moto à Dijon voir un truc de motos avec le voisin.
J'ai donc eu droit dimanche matin à un joli puzzle fait main avec des jolis mots comme Belle, extraordinaire, bonne fête maman, amour, calins etc... des mots qu'elle avait choisis toute seule. Et puis elle m'a fait de beaux dessins avec des coeurs et enfin s'était rapprochée de sa mamy car elle voulait m'offrir toute seule un beau collier (que j'adore, elle a beaucoup de goût).
Mais papa ne m'avait pas oubliée, il avait laissé un petit paquet avec également un collier ESPRIT, assorti au bracelet que j'avais eu à Noël.
Sinon, tout se passe pour le mieux avec notre princesse. Elle grandit très bien dans sa tête et physiquement, ce qui a beaucoup impresionné l'éducatrice qui l'a suivie. Nous avons déposé la requête auprès du juge pour finaliser l'adoption et le jugement sera surement rendu d'ici la fin de l'année.
Pour ce faire, nous étions entre filles avec mamy puisque papa nous avait laissé pour aller en moto à Dijon voir un truc de motos avec le voisin.
J'ai donc eu droit dimanche matin à un joli puzzle fait main avec des jolis mots comme Belle, extraordinaire, bonne fête maman, amour, calins etc... des mots qu'elle avait choisis toute seule. Et puis elle m'a fait de beaux dessins avec des coeurs et enfin s'était rapprochée de sa mamy car elle voulait m'offrir toute seule un beau collier (que j'adore, elle a beaucoup de goût).
Mais papa ne m'avait pas oubliée, il avait laissé un petit paquet avec également un collier ESPRIT, assorti au bracelet que j'avais eu à Noël.
Sinon, tout se passe pour le mieux avec notre princesse. Elle grandit très bien dans sa tête et physiquement, ce qui a beaucoup impresionné l'éducatrice qui l'a suivie. Nous avons déposé la requête auprès du juge pour finaliser l'adoption et le jugement sera surement rendu d'ici la fin de l'année.
vendredi 9 avril 2010
Chine : Moins d'abandon et plus d'adoptions nationales
Voici ce que j'ai pu lire sur le site de Québec adoption
http://www.quebecadoption.net/
Mars 2010
Chine : Moins d'abandon et plus d'adoptions nationales
Le SAI a publié la nouvelle suivante :
« L'adoption internationale en Chine : Moins d'abandons et plus d'adoptions nationales
2010 03 15 - En novembre 2009, le Secrétariat à l'adoption internationale (SAI) s'est rendu à Beijing pour rencontrer l'autorité centrale en matière d'adoption, le China Center of Adoption Affairs (CCAA). L'objectif de cette rencontre visait à faire le point sur différents aspects liés à l'adoption en Chine. Au cours de l'automne, des représentants de chaque organisme d'adoption se sont également rendu en Chine, soit Enfants du monde, la Société formons une famille et la Société d'adoption parents sans frontières. Le SAI et les organismes agréés ont, par la suite, mis en commun les informations reçues, afin de bien renseigner les adoptants en attente et les personnes intéressées par l'adoption d'un enfant d'origine chinoise. En étroite collaboration, le SAI et les organismes agréés ont également tenté d'obtenir des données plus précises sur le traitement des dossiers actuels et futurs.
La situation sur le nombre d'enfants adoptables et l'adoption nationale en Chine
En Chine, il existe environ 1 500 établissements de santé et de bien-être regroupant des personnes âgées et des enfants. Environ 300 regroupent uniquement des enfants, la très grande majorité d'entre eux ayant divers handicaps. Sur le nombre total d'établissements, 531 d'entre eux réalisent des adoptions internationales. La majorité des enfants vivant dans ces orphelinats sont abandonnés et plusieurs d'entre eux sont considérés comme des enfants à besoins spéciaux. Certains enfants sont orphelins d'un parent, ou des deux, et une minorité retourneront éventuellement vivre avec un membre de leur famille.
De façon générale, les autorités chinoises constatent qu'il y a de moins en moins d'enfants abandonnés. Le développement important de l'économie chinoise et l'amélioration des conditions de vie sont des facteurs majeurs expliquant cette décroissance. D'autres raisons contribuent à cette diminution, notamment une plus grande acceptation quant aux enfants de sexe féminin et la possibilité pour les enfants issus d'une famille à enfant unique qui se marient d'avoir plus d'un enfant. Par conséquent, la diminution du nombre d'enfants abandonnés contribue à la baisse du nombre d'enfants adoptables.
De plus, le CCAA estime qu'il y aurait environ cinq fois plus d'adoptions nationales que d'adoptions internationales. Toutefois, ces données sont approximatives, car il n'existe pas de système d'enregistrement formel des adoptions nationales, ce qui explique que plusieurs ne sont pas enregistrées et répertoriées. L'adoption nationale est sous la responsabilité des autorités locales et les règles qui l'encadrent ne sont pas uniformes dans tout le pays, la rendant plus facile et plus simple que l'adoption internationale. Le CCAA travaille actuellement à l'établissement de politiques, afin d'uniformiser les règles et les procédures de l'adoption nationale.
À l'instar d'autres pays, dont le développement économique a évolué, les mentalités en Chine changent également. De plus en plus de Chinois abordent l'adoption avec ouverture. Les autorités chinoises ont consacré des efforts pour promouvoir l'adoption nationale et cela a porté ses fruits. D'autres événements sont aussi survenus récemment, tel le tremblement de terre au Sichuan, qui a beaucoup sensibilisé les Chinois à la situation des orphelins et des enfants abandonnés dans leur pays.
La situation sur l'adoption internationale
Le CCAA précise que le nombre d'enfants adoptables change constamment, mais qu'il est néanmoins en nette diminution. Il n'est pas possible d'avoir un contrôle sur le nombre d'enfants qui pourraient être adoptés puisqu'il résulte de nombreux facteurs, ce qui rend aussi imprévisible la période d'attente.
Le CCAA aurait réalisé environ 5 800 jumelages en 2009. De façon générale, le CCAA procèderait à environ 400 à 500 jumelages par mois dont 30 % à 50 % sont pour des enfants ayant des besoins spéciaux, ce pourcentage pouvant varier chaque mois.
Le CCAA continue de recevoir de nouveaux dossiers. Il semble, toutefois, que le nombre de nouveaux dossiers reçus équivaudrait au nombre de dossiers retirés, soit environ 200 par mois. »
Source : site du SAI, 15 mars 2010
Bon courage à tous ceux qui sont encore dans l'attente. Il faut garder espoir.
http://www.quebecadoption.net/
Mars 2010
Chine : Moins d'abandon et plus d'adoptions nationales
Le SAI a publié la nouvelle suivante :
« L'adoption internationale en Chine : Moins d'abandons et plus d'adoptions nationales
2010 03 15 - En novembre 2009, le Secrétariat à l'adoption internationale (SAI) s'est rendu à Beijing pour rencontrer l'autorité centrale en matière d'adoption, le China Center of Adoption Affairs (CCAA). L'objectif de cette rencontre visait à faire le point sur différents aspects liés à l'adoption en Chine. Au cours de l'automne, des représentants de chaque organisme d'adoption se sont également rendu en Chine, soit Enfants du monde, la Société formons une famille et la Société d'adoption parents sans frontières. Le SAI et les organismes agréés ont, par la suite, mis en commun les informations reçues, afin de bien renseigner les adoptants en attente et les personnes intéressées par l'adoption d'un enfant d'origine chinoise. En étroite collaboration, le SAI et les organismes agréés ont également tenté d'obtenir des données plus précises sur le traitement des dossiers actuels et futurs.
La situation sur le nombre d'enfants adoptables et l'adoption nationale en Chine
En Chine, il existe environ 1 500 établissements de santé et de bien-être regroupant des personnes âgées et des enfants. Environ 300 regroupent uniquement des enfants, la très grande majorité d'entre eux ayant divers handicaps. Sur le nombre total d'établissements, 531 d'entre eux réalisent des adoptions internationales. La majorité des enfants vivant dans ces orphelinats sont abandonnés et plusieurs d'entre eux sont considérés comme des enfants à besoins spéciaux. Certains enfants sont orphelins d'un parent, ou des deux, et une minorité retourneront éventuellement vivre avec un membre de leur famille.
De façon générale, les autorités chinoises constatent qu'il y a de moins en moins d'enfants abandonnés. Le développement important de l'économie chinoise et l'amélioration des conditions de vie sont des facteurs majeurs expliquant cette décroissance. D'autres raisons contribuent à cette diminution, notamment une plus grande acceptation quant aux enfants de sexe féminin et la possibilité pour les enfants issus d'une famille à enfant unique qui se marient d'avoir plus d'un enfant. Par conséquent, la diminution du nombre d'enfants abandonnés contribue à la baisse du nombre d'enfants adoptables.
De plus, le CCAA estime qu'il y aurait environ cinq fois plus d'adoptions nationales que d'adoptions internationales. Toutefois, ces données sont approximatives, car il n'existe pas de système d'enregistrement formel des adoptions nationales, ce qui explique que plusieurs ne sont pas enregistrées et répertoriées. L'adoption nationale est sous la responsabilité des autorités locales et les règles qui l'encadrent ne sont pas uniformes dans tout le pays, la rendant plus facile et plus simple que l'adoption internationale. Le CCAA travaille actuellement à l'établissement de politiques, afin d'uniformiser les règles et les procédures de l'adoption nationale.
À l'instar d'autres pays, dont le développement économique a évolué, les mentalités en Chine changent également. De plus en plus de Chinois abordent l'adoption avec ouverture. Les autorités chinoises ont consacré des efforts pour promouvoir l'adoption nationale et cela a porté ses fruits. D'autres événements sont aussi survenus récemment, tel le tremblement de terre au Sichuan, qui a beaucoup sensibilisé les Chinois à la situation des orphelins et des enfants abandonnés dans leur pays.
La situation sur l'adoption internationale
Le CCAA précise que le nombre d'enfants adoptables change constamment, mais qu'il est néanmoins en nette diminution. Il n'est pas possible d'avoir un contrôle sur le nombre d'enfants qui pourraient être adoptés puisqu'il résulte de nombreux facteurs, ce qui rend aussi imprévisible la période d'attente.
Le CCAA aurait réalisé environ 5 800 jumelages en 2009. De façon générale, le CCAA procèderait à environ 400 à 500 jumelages par mois dont 30 % à 50 % sont pour des enfants ayant des besoins spéciaux, ce pourcentage pouvant varier chaque mois.
Le CCAA continue de recevoir de nouveaux dossiers. Il semble, toutefois, que le nombre de nouveaux dossiers reçus équivaudrait au nombre de dossiers retirés, soit environ 200 par mois. »
Source : site du SAI, 15 mars 2010
Bon courage à tous ceux qui sont encore dans l'attente. Il faut garder espoir.
vendredi 2 avril 2010
Bonjour tout le monde,
Un petit coucou pour vous donner de nos nouvelles.
La vie avec Emilie se poursuit à merveille. Elle grandit très bien dans sa tête et l'équipe de l'ASE a estimé que maintenant elle était très bien intégrée dans sa nouvelle famille. Nous sommes son Papa et sa Maman. Quel bonheur !
Elle a appris à faire du roller et se débrouille toute seule maintenant comme un chef. Nous allons toutes les semaines chez une orthophoniste car Emilie a tendance à confondre certains sons. Bon à l'école c'est toujours pas ça mais on ne désespère pas. Ca va venir.
Emilie est vraiment une petite fille formidable, pleine d'amour,d'humour, très caline et nous sommes les plus heureux des parents.
Je pense souvent à ceux qui sont encore dans l'attente. Je vois que les délais n'avancent pas beaucoup plus vite qu'avant et je pense sincèrement que nous avons eu beaucoup, mais alors beaucoup de chance.
Je vous souhaite des très joyeuses fêtes de Pâques. Ne vous découragez pas. Il faut y croire jusqu'au bout.
Un petit coucou pour vous donner de nos nouvelles.
La vie avec Emilie se poursuit à merveille. Elle grandit très bien dans sa tête et l'équipe de l'ASE a estimé que maintenant elle était très bien intégrée dans sa nouvelle famille. Nous sommes son Papa et sa Maman. Quel bonheur !
Elle a appris à faire du roller et se débrouille toute seule maintenant comme un chef. Nous allons toutes les semaines chez une orthophoniste car Emilie a tendance à confondre certains sons. Bon à l'école c'est toujours pas ça mais on ne désespère pas. Ca va venir.
Emilie est vraiment une petite fille formidable, pleine d'amour,d'humour, très caline et nous sommes les plus heureux des parents.
Je pense souvent à ceux qui sont encore dans l'attente. Je vois que les délais n'avancent pas beaucoup plus vite qu'avant et je pense sincèrement que nous avons eu beaucoup, mais alors beaucoup de chance.
Je vous souhaite des très joyeuses fêtes de Pâques. Ne vous découragez pas. Il faut y croire jusqu'au bout.
jeudi 4 mars 2010
Visite en Chine de l'AFA
Ci dessous le lien vers le site de l'AFA suite à leur dernière mission en Chine. Derniers critères retenus et quelques nouvelles
http://www.agence-adoption.fr/home/spip.php?article323
http://www.agence-adoption.fr/home/spip.php?article323
mardi 16 février 2010
Des nouvelles de la famille
Je profite d'un petit moment pour vous donner de nos nouvelles. Nous rentrons d'une semaine aux sports d'hiver où malgré des conditions climatiques un peu extrêmes (de la neige et - 18°c) nous petite puce s'est bien éclatée. En fait elle découvrait car il semble qu'elle n'y soit jamais aller. On l'a inscrite à l'école de ski et elle est aujourd'hui très fière de montrer la médaille qu'elle a eu à la fin des cours. Elle a aussi découvert les joies de la luge et s'est bien roulée dans la neige. Il faut dire qu'il y avait de quoi faire.
Sinon, la vie prend sa place petit à petit. Emilie nous fait des petites colères de temps en temps pour des brouitilles qui heureusement ne durent pas très longtemps. A l'école, c'est pas vraiment ça. Nous pensons, et sa maîtresse aussi, qu'elle redoublera son CE1. En fait elle n'a pas la maturité des enfants de son âge. Je pense qu'elle a été élevée jusqu'à présent comme un petit bébé que l'on protège de tout, à qui on laisse tout faire. Vient se greffer là dessus la période de régression dont font souvent preuve les enfants adoptés. Mais bon ce n'est pas très important pour le moment.
En plus, nous allons probablement lui faire faire un test chez un orthophoniste pour voir si elle ne souffre pas de dislexie.
A part ça tout roule. Après la neige, elle est en vacances avec Mamylou mais à la maison. Demain, je l'emmènerai surement voir le dernier Disney "La princesse et la grenouille".
Je souhaite beaucoup de courage à tout ceux qui sont en attente car d'après ce que j'ai pu voir ça avance toujours aussi lentement.
Sinon, la vie prend sa place petit à petit. Emilie nous fait des petites colères de temps en temps pour des brouitilles qui heureusement ne durent pas très longtemps. A l'école, c'est pas vraiment ça. Nous pensons, et sa maîtresse aussi, qu'elle redoublera son CE1. En fait elle n'a pas la maturité des enfants de son âge. Je pense qu'elle a été élevée jusqu'à présent comme un petit bébé que l'on protège de tout, à qui on laisse tout faire. Vient se greffer là dessus la période de régression dont font souvent preuve les enfants adoptés. Mais bon ce n'est pas très important pour le moment.
En plus, nous allons probablement lui faire faire un test chez un orthophoniste pour voir si elle ne souffre pas de dislexie.
A part ça tout roule. Après la neige, elle est en vacances avec Mamylou mais à la maison. Demain, je l'emmènerai surement voir le dernier Disney "La princesse et la grenouille".
Je souhaite beaucoup de courage à tout ceux qui sont en attente car d'après ce que j'ai pu voir ça avance toujours aussi lentement.
mardi 19 janvier 2010
Le transfert des enfants haïtiens en voie d'adoption va être facilité
La France va accélérer le transfert des enfants haïtiens en voie d’adoption par des familles françaises, à la demande du président Nicolas Sarkozy, a-t-on appris lundi auprès de l’Elysée.
«A la demande du président de la République, une réunion des différents ministères concernés a été organisée à l’Elysée lundi après-midi pour examiner les mesures déjà mise en oeuvre et arrêter les dispositions pour faciliter le transfert en France des enfants haïtiens en cours d’adoption dans des familles françaises», a indiqué l’Elysée à l’AFP.
Selon la présidence, «ces nouvelles dispositions sont motivées par les circonstances exceptionnelles en Haïti, par l’intérêt des enfants et la préoccupation des familles. Elles seront presentées par le ministère des Affaires étrangères et européennes sans délai», a-t-on précisé de même source.
Le gouvernement français a été interpellé par des familles adoptantes, dans l’angoisse, qui veulent une accélération des procédures afin d’épargner aux enfants en cours d’adoption les souffrances consécutives au séisme dévastateur de mardi dernier.
Selon l’Agence française de l’adoption (Afa), la France est le premier pays d’accueil d’enfants de Haïti. En 2006, sur 1.300 enfants haïtiens adoptés partout dans le monde, 591 l’ont été en France.
(Source AFP)
article paru sur http://www.liberation.fr/ le 19/01/2010
«A la demande du président de la République, une réunion des différents ministères concernés a été organisée à l’Elysée lundi après-midi pour examiner les mesures déjà mise en oeuvre et arrêter les dispositions pour faciliter le transfert en France des enfants haïtiens en cours d’adoption dans des familles françaises», a indiqué l’Elysée à l’AFP.
Selon la présidence, «ces nouvelles dispositions sont motivées par les circonstances exceptionnelles en Haïti, par l’intérêt des enfants et la préoccupation des familles. Elles seront presentées par le ministère des Affaires étrangères et européennes sans délai», a-t-on précisé de même source.
Le gouvernement français a été interpellé par des familles adoptantes, dans l’angoisse, qui veulent une accélération des procédures afin d’épargner aux enfants en cours d’adoption les souffrances consécutives au séisme dévastateur de mardi dernier.
Selon l’Agence française de l’adoption (Afa), la France est le premier pays d’accueil d’enfants de Haïti. En 2006, sur 1.300 enfants haïtiens adoptés partout dans le monde, 591 l’ont été en France.
(Source AFP)
article paru sur http://www.liberation.fr/ le 19/01/2010
L'inquiétude des parents français en cours d'adoption en Haïti
Plusieurs orphelinats ont été touchés par le séisme. En France, les parents qui s'apprêtaient à adopter un enfant haïtien se mobilisent pour que les secours parviennent aux jeunes survivants.
Depuis cinq jours, ils ne dorment plus. Parents en cours d'adoption d'enfants haïtiens, ils ne savent pas si l'enfant qui leur avait été attribué a survécu au séisme, s'il est blessé, s'il est soigné, s'il a à manger, à boire, des soins... Encore moins ce qu'il va advenir de la procédure, enclenchée pour certains depuis plusieurs années.
Haïti est, pour la France, le premier pays d'adoption, avec 700 dossiers validés par an. Sur les 74 orphelinats recensés là-bas, plusieurs ont été touchés par le tremblement de terre, dont un en particulier, Notre-Dame de la Nativité, situé dans le sud-ouest de Port-au-Prince, près de l'épicentre. Totalement détruit, le bâtiment abritait 120 enfants en cours d'adoption. Au moins 62 seraient morts, ainsi qu'une infirmière, selon les informations qu'ont pu recueillir les parents depuis la France. Ces derniers se mobilisent, via notamment deux associations, Port aux Petits Princes et Enfants d'Haïti, pour que des soins soient apportés au plus vite aux survivants.
Servanne Dubreuil, déjà mère adoptive de deux petites filles colombiennes, était avec son mari en attente d'adoption d'un petit Haïtien pris en charge à Notre-Dame de la Nativité, Diego, 13 mois aujourd'hui. Le jugement d'adoption, étape déterminante dans le processus, devait être rendu ce lundi. Depuis le séisme, le couple a eu des nouvelles de Diego, il va bien. «Notre priorité, c'est d'alerter sur l'urgence sanitaire pour que ces enfants soient secourus au plus vite, insiste Servanne, épuisée. J'ai eu la directrice de la crèche (l'orphelinat, ndlr) au téléphone, certains sont blessés, il n'y a plus de nourriture du tout, très peu d'eau et de médicaments.»
«Ils dorment dehors, ils ont faim»
Même inquiétude pour Patrick et Valérie Lefrançois, en cours d'adoption de Fedna, 5 ans et demi, et Lucson, 3 ans et demi. Les deux enfants s'en sont sortis sains et saufs. Mais sur les dix couples adoptant qu'ils ont côtoyés lors de leur séjour à l'orphelinat en novembre pour l'étape de la «comparution», sept ont appris que l'enfant qu'ils s'apprêtaient à accueillir n'a pas survécu. L'un d'entre eux devait venir chercher son enfant ces jours-ci.
Depuis mercredi, les nouvelles arrivent aux parents par bribes, la solidarité s'organise. «On sait qu'ils dorment dehors dans la rue, qu'ils ont faim, s'alarme Patrick Lefrançois. Des Casques bleus sont venus sortir des corps des décombres, et trois fillettes survivantes, un miracle. Mais ils sont repartis.» Comme les autres parents, le couple s'est signalé au Quai d'Orsay, qui a mis en place une cellule de crise.
Se pose maintenant la question de savoir s'il faut rapatrier ces enfants dans leurs familles françaises, alors que les procédures ne sont pas achevées. «Selon ce que décidera le gouvernement, on se tient prêt à accueillir les enfants en France pour poursuivre la procédure», poursuit Servanne Dubreuil. Pour elle, cela ne pourra se faire que «dans le calme», dans un deuxième temps. «On s'attend à ce que ça puisse durer des mois, mais en tant que parents adoptants on est habitués à attendre.»
Pas de rapatriement collectif
D'autres parents réunis depuis vendredi dans un collectif réclament un rapatriement d'urgence, pétition à l'appui. «Nous nous sommes tous vu délivrer un agrément au terme de longs mois d'analyses de nos situations ; les dossiers de ces enfants attestent de leur adoptabilité», plaide le texte, signé par plus de 18.000 personnes ce lundi à la mi-journée. «Nous n'avons aucunement l'idée de détourner la loi haïtienne mais dans cette situation cauchemardesque, seulement la volonté de permettre à nos enfants de ne pas avoir à supporter un nouveau traumatisme dont certains ne pourront se relever.»
Pour l'heure, un rapatriement collectif n'est pas à l'ordre du jour en France, contrairement aux Pays-Bas qui ont fait partir ce lundi un avion avec une centaine d'enfants à bord. «Nous ne pouvons pas prendre des enfants en masse et les faire partir d’Haïti, alors que nous ne sommes pas certains que l’ensemble des éléments sont là», a répété ce matin sur France Inter le secrétaire d’Etat à la Coopération Alain Joyandet.
Mais, promet le quai d'Orsay, «les familles adoptantes pour lesquelles la procédure haïtienne est arrivée à son terme (...) peuvent être assurées de son retour en France dans les meilleurs délais». Des précisions seront apportées «très bientôt», ajoute-t-on, alors que beaucoup de parents ne savent pas comment interpréter les propos du ministère.
En attendant, les enfants nécessitant des soins médicaux qui ne peuvent être prodigués par les équipes d’urgence sur place sont transférés vers la Martinique, «y compris naturellement ceux qui sont en cours d’adoption par des familles françaises», précise le ministère.
Par CORDÉLIA BONAL
Le Monde 18/01/2010
Depuis cinq jours, ils ne dorment plus. Parents en cours d'adoption d'enfants haïtiens, ils ne savent pas si l'enfant qui leur avait été attribué a survécu au séisme, s'il est blessé, s'il est soigné, s'il a à manger, à boire, des soins... Encore moins ce qu'il va advenir de la procédure, enclenchée pour certains depuis plusieurs années.
Haïti est, pour la France, le premier pays d'adoption, avec 700 dossiers validés par an. Sur les 74 orphelinats recensés là-bas, plusieurs ont été touchés par le tremblement de terre, dont un en particulier, Notre-Dame de la Nativité, situé dans le sud-ouest de Port-au-Prince, près de l'épicentre. Totalement détruit, le bâtiment abritait 120 enfants en cours d'adoption. Au moins 62 seraient morts, ainsi qu'une infirmière, selon les informations qu'ont pu recueillir les parents depuis la France. Ces derniers se mobilisent, via notamment deux associations, Port aux Petits Princes et Enfants d'Haïti, pour que des soins soient apportés au plus vite aux survivants.
Servanne Dubreuil, déjà mère adoptive de deux petites filles colombiennes, était avec son mari en attente d'adoption d'un petit Haïtien pris en charge à Notre-Dame de la Nativité, Diego, 13 mois aujourd'hui. Le jugement d'adoption, étape déterminante dans le processus, devait être rendu ce lundi. Depuis le séisme, le couple a eu des nouvelles de Diego, il va bien. «Notre priorité, c'est d'alerter sur l'urgence sanitaire pour que ces enfants soient secourus au plus vite, insiste Servanne, épuisée. J'ai eu la directrice de la crèche (l'orphelinat, ndlr) au téléphone, certains sont blessés, il n'y a plus de nourriture du tout, très peu d'eau et de médicaments.»
«Ils dorment dehors, ils ont faim»
Même inquiétude pour Patrick et Valérie Lefrançois, en cours d'adoption de Fedna, 5 ans et demi, et Lucson, 3 ans et demi. Les deux enfants s'en sont sortis sains et saufs. Mais sur les dix couples adoptant qu'ils ont côtoyés lors de leur séjour à l'orphelinat en novembre pour l'étape de la «comparution», sept ont appris que l'enfant qu'ils s'apprêtaient à accueillir n'a pas survécu. L'un d'entre eux devait venir chercher son enfant ces jours-ci.
Depuis mercredi, les nouvelles arrivent aux parents par bribes, la solidarité s'organise. «On sait qu'ils dorment dehors dans la rue, qu'ils ont faim, s'alarme Patrick Lefrançois. Des Casques bleus sont venus sortir des corps des décombres, et trois fillettes survivantes, un miracle. Mais ils sont repartis.» Comme les autres parents, le couple s'est signalé au Quai d'Orsay, qui a mis en place une cellule de crise.
Se pose maintenant la question de savoir s'il faut rapatrier ces enfants dans leurs familles françaises, alors que les procédures ne sont pas achevées. «Selon ce que décidera le gouvernement, on se tient prêt à accueillir les enfants en France pour poursuivre la procédure», poursuit Servanne Dubreuil. Pour elle, cela ne pourra se faire que «dans le calme», dans un deuxième temps. «On s'attend à ce que ça puisse durer des mois, mais en tant que parents adoptants on est habitués à attendre.»
Pas de rapatriement collectif
D'autres parents réunis depuis vendredi dans un collectif réclament un rapatriement d'urgence, pétition à l'appui. «Nous nous sommes tous vu délivrer un agrément au terme de longs mois d'analyses de nos situations ; les dossiers de ces enfants attestent de leur adoptabilité», plaide le texte, signé par plus de 18.000 personnes ce lundi à la mi-journée. «Nous n'avons aucunement l'idée de détourner la loi haïtienne mais dans cette situation cauchemardesque, seulement la volonté de permettre à nos enfants de ne pas avoir à supporter un nouveau traumatisme dont certains ne pourront se relever.»
Pour l'heure, un rapatriement collectif n'est pas à l'ordre du jour en France, contrairement aux Pays-Bas qui ont fait partir ce lundi un avion avec une centaine d'enfants à bord. «Nous ne pouvons pas prendre des enfants en masse et les faire partir d’Haïti, alors que nous ne sommes pas certains que l’ensemble des éléments sont là», a répété ce matin sur France Inter le secrétaire d’Etat à la Coopération Alain Joyandet.
Mais, promet le quai d'Orsay, «les familles adoptantes pour lesquelles la procédure haïtienne est arrivée à son terme (...) peuvent être assurées de son retour en France dans les meilleurs délais». Des précisions seront apportées «très bientôt», ajoute-t-on, alors que beaucoup de parents ne savent pas comment interpréter les propos du ministère.
En attendant, les enfants nécessitant des soins médicaux qui ne peuvent être prodigués par les équipes d’urgence sur place sont transférés vers la Martinique, «y compris naturellement ceux qui sont en cours d’adoption par des familles françaises», précise le ministère.
Par CORDÉLIA BONAL
Le Monde 18/01/2010
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Il faut avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue quand on les poursuit
Et le bonheur est entré dans notre maison le 20 Octobre 2009 avec l'arrivée d'Emilie
Et le bonheur est entré dans notre maison le 20 Octobre 2009 avec l'arrivée d'Emilie