vendredi 30 novembre 2007
Mise à jour de le review room
jeudi 29 novembre 2007
Il ne se passe rien
Je n'arrive pas à comprendre pourquoi c'est si long, si ce n'est une réelle volonté de la part du CCAA de décourager le maximum de gens à postuler pour pouvoir traiter tous les dossiers qui sont en attente. Mais nous ne cèderons pas, plus maintenant. Mon petit coeur, nous savons que tu nous attends et même si le chemin est très très long pour arriver jusqu'à toi, chaque jour nous rapproche un peu plus de toi. Alors il faut tenir bon et nous finirons bien par nous réunir.
mercredi 28 novembre 2007
La nouvelle place des enfants et de l'adoption en Chine
Comprendre la politique de l'enfant unique en Chine
Nous pensons que la place de l'enfant unique dans les familles Chinoises est un sujet important car cela a changé beaucoup de choses.
Durant les années Mao, plus il y avait de bras, mieux c'était. Il avait même fait interdire l'avortement dans les années 50.
Mais après sa mort, le gouvernement s'est rendu compte qu'il y avait bien trop d'enfants.
D'où la politique de l'enfant unique par Deng Xiaoping dès son arrivée au pouvoir en 1978.
Les couples qui n'ont qu'un enfant sont aidés par le gouvernement, aide qu'ils perdent s'ils en ont un second, et c'est l'amende s'ils en ont un troisième. Des campagnes importantes ont été faites pour la contraception et la stérilisation, de même que les avortements, parfois forcés.
Une famille peut avoir un 2 nd enfant si le premier est une fille ou qu'il est handicapé (nous adorons la comparaison) au bout de 3 ans. Des familles riches peuvent se permettre d'avoir un second enfant mais c'est assez rare.
Donc, on assiste maintenant en Chine à la naissance d'un nouveau phénomène : « l'enfant roi ». Souvent les parents ont dû abandonner leurs études ou leur boulot du temps de la révolution culturelle, donc forcement, l'enfant porte tous les espoirs. Et ils sont « pourris-gâtés ».
Par contre, ce que nous trouvons étonnant c'est qu'une récente étude faite à Shanghai montrait que les parents préféraient avoir une fille qu'un garçon !
De nombreuses rumeurs ont couru que dans les campagnes qu'ont noyait les filles ; C'est fort probable, mais avec l'adoption (plus loin) ce phénomène se réduit, tant mieux !
Pour les minorités, les familles ont le droit d'avoir jusqu'à 3 enfants.
Toujours d'après une étude faite sur la croissance de la population, grâce à la politique de l'enfant unique, d'un accroissement de 43 pour 1000 en 1965, cet accroissement est passé de 10 pour 1000 aujourd'hui et l'objectif est de stabiliser la population à 1,6 milliards d'habitants avant la moitié du 21 ième siècle puis de la faire décroître progressivement. La Chine ne serait plus le pays le plus peuplé du monde mais l'Inde.
Mais pour l'instant, il naît 24 Chinois par minutes ! Donc, problèmes de logements, d'écoles, emplois…et la Chine est le 1 er importateur de céréales du monde.
Par contre, rien n'est prévu pour les personnes âgées, ce que l'on appelle le « papy boom » est qui est un autre problème à gérer.
Pour « l'enfant roi » : On leur donne tout ce qu'ils veulent et ceux-ci sont devenus de vrais petits tyrans ! On les appelle aussi « les petits empereurs ».
Le gouvernement à même crée des « écoles pour parents » pour qu'ils apprennent à ne pas trop gâter leurs enfants. Toutefois, ces enfants porteront sur leurs épaules plus tard, le poids de la famille, car les parents attendent beaucoup de ces enfants.
Pour ce qui concerne l'adoption.
Les parents Chinois ont une attitude ambiguë vis-à-vis des enfants. S'il est vrai qu'ils les adorent, ils sont aussi prêts à les abandonner si les problèmes d'argent sont trop importants.
Car les enfants laissés à l'abandon atterrissent dans des orphelinats atroces, qui ont d'ailleurs été dénoncés par la presse Occidentale. Dans les villes, ça peut encore passer, mais dans les campagnes, c'est particulièrement atroce. Dans les orphelinats, les enfants ne sont pas bien nourris et sont tout autant laissés à l'abandon , sans parler du peu d'éducation qu'ils reçoivent.
Donc, je trouve que l'adoption n'est pas un mauvais choix, loin de là.
Surtout dans les campagnes, où l'on préfère avoir un garçon qu'une fille, celles-ci sont souvent abandonnées, ce qui est « mieux » quand même que de les noyer.
Et l'adoption est plutôt difficile dans les pays Occidentaux, donc de plus en plus de monde pense à adopter dans des pays pauvres ou de tiers monde, car la paperasserie est plus facile. Nous avons vu beaucoup de familles lors de nos voyages à la douane pour retourner, surtout aux Etats-Unis, avec des enfants en bas âge Chinois.
Dans les campagnes, il arrive que certaines familles qui ont un deuxième enfant, si le premier est déjà un fils, plutôt que de payer des taxes au gouvernement, de donner le deuxième enfant, si c'est un garçon en bonne santé à des voisins qui n'ont pas d'enfants.
C'est au début des années 1980 que le gouvernement a pensé à l'adoption d'orphelins Chinois par des familles étrangères. Cette demande est généralement ou principalement affective et concerne pratiquement des petites filles (les garçons sont rarement abandonnés, à part s'ils sont en mauvaise santé ou atteints de malformations)
Toutefois, les autorités ont dû mettre un frein devant la grande demande d'adoption de familles étrangères car l'afflux soudain de bus de parents prêts à adopter ont reçu une réaction mitigée de la part de la population Chinoise, entre sympathie et hostilité, admiration et incompréhension.
De plus, le fait de savoir que ces enfants qui allaient être adoptés allaient avoir une vie meilleure a suscité de la jalousie au sein de la population Chinoise.
Les orphelinats sont maintenant destinés à garder les enfants qui sont pour l'adoption, avec la notion « exquise » !!! De « à l'exportation » ! Et jouissent déjà d'un meilleur traitement en comparaison de ceux qui ne sont pas encore prêts à être adoptés.
Si ces adoptions ont au début choqué un peu les Chinois, maintenant elles sont bien rentrées dans les mœurs et ont pris des proportions très importantes.
Ce sont les USA qui adoptent le plus, surtout des enfants de la province de Hunan (Sud de la Chine )
Des liens Internet ont été crées pour maintenir le contact et permettre aux enfants quand ils ont grandit de pouvoir en savoir un peu plus sur leur région d'origine.
Des associations permettent à ces enfants de mieux s'intégrer et de ne pas couper le lien avec leur pays d'origine, ces associations permettent aux enfants de suivre la culture de leur pays d'origine, de participer à la parade du Jour de l'An.
Cette solution d'adoption pour les enfants Chinois, permet à la Chine et à l'Occident d'un côté de pouvoir se débarrasser facilement des enfants et d'un autre côté de pouvoir donner une chance aux Occidentaux de pouvoir adopter plus facilement. Mais le problème en Chine, c'est que ça accentue encore la différence entre le nombre de garçons et de filles de la Chine. Le déséquilibre des sexes est de plus en plus important. L'autre problème est aussi de savoir comment ces enfants adoptés réagiront plus tard devant la différence entre leur pays d'adoption et leur pays d'origine, même si maintenant, ces adoptions ont permis à beaucoup d ‘Américains qui ne connaissent pas grand chose à part leur pays ! C'est bien vrai ! De s'intéresser un peu à une autre culture.
mardi 27 novembre 2007
Que voir quand nous irons à Pékin
En redescendant de cette colline, au nord-ouest se trouve un sublime parc Beihai , dans la ville Tartare, qui est l'un des plus beaux endroits de la capitale. Même Marco Polo s'y trouvait bien. Ce parc est ouvert tous les jours de 5 h 30 à 21 h 30, son entrée est de 10 yuans ( 1 €) et pour 1 yuan de plus on peut monter au sommet de la pagode. Quand on commence la visite du parc on est surtout frappé par ses magnifiques arbres dont plusieurs sont centenaires, on peut voir un bouddha en jade de même que le pavillon du pot de jade noir, où est conservé un pot à vin. Le parc Beihai, que l'on appelle aussi la mer du Nord, est un véritable éden dans le centre de Pékin. La dynastie des Liao établit son Palais Impérial au début du Xe siècle. Pendant cette dynastie, de magnifiques paysages furent crées, de même que l'île de jade qui se trouve au centre du lac. La grandeur et la beauté de ce parc conduisit l'empereur Yongle à vouloir en faire une partie de la cité interdite et par la suite l'empereur Qianlong et l'impératrice Cixi, et firent construire de nombreux temples et palais. Le lac Beihai a une superficie de 68 ha. La dynastie des Jin construisit une nouvelle Cité Impériale et le parc devint un lieu de promenade et de détente pour la cour de l'empereur. La dynastie des Yuan fit construire des monuments d'une magnifique architecture. Un monument religieux fut établi en 1751 pour montrer l'unification du pays avec le bouddhisme. Il fut construit par le premier empereur des Qing, et le pont de la Tranquillité éternelle permet de relier la rive du lac à cet île. Ce pont est en marbre et a la forme d'un œuf. Elle est dominée par le temple bouddhiste, aussi appelée « île aux Hortensias ». Sur l'île, se trouve une ancienne construction, qui est en fait un restaurant appelé Fangshan, très apprécié de la population locale et une bonne adresse si l'on doit faire une pause après les nombreuses visites. Bien que les prix soient en peut élevés, la vue sur le parc est immanquable. Le mur du Dragon se trouve au nord du parc. Il n'y a plus que 3 murs de ce genre en Chine, un dans la Cité Interdite et l'autre dans la ville de Datong au Shanxi. Construit sous le règne de Qianlong, celui-ci comporte 424 pièces de faïence, et est en fait un mur-écran. Un jardin fut édifié au nord du parc en 1758, pour faire plaisir à l'empereur Qianlong. On peut louer des pédalos sur le lac (de 10 à 30 yuans, 1 à 3 € ) ce moyen ludique permet non seulement de passer le temps mais aussi d'avoir une bonne vue du parc.
Adresse :Wenjin JieXicheng district
Quartier : A l'ouest de la Cité interdite
Tel : +86 10 6407 1415
Horaires : De 5 h 30 à 21 h 30
LES AUTRES LACS
À partir de là, on peut se balader autour des lacs Qinhai, Houhai et Xihai., au nord du lac Beihai, mais qui sont quand même moins intéressants que celui-ci. Ces trois petits lacs s'étendent à la suite les uns des autres. On trouve dans le parc du lac Qinhai, des échoppes qui vendent des souvenirs, mais la différence des autres lacs, on peut pique-niquer et même se baigner. De nombreux bars, restaurants se trouvent sur les rives, les plus beaux paysages se trouvent du côté du lac Houhai et Xihai. On peut aussi se promener sur le lac en louant des barques. C'est particulièrement intéressant au coucher du soleil. La rue Dianmenxi Dajie mène jusqu'à l'entrée du lac. Sur place, l'ambiance est plutôt sympathique, avec des joueurs de cartes de mah-jong, des personnes qui proposent cirer les chaussures, ou, plus agréable, de faire des massage La rive gauche renommée Lotus Lane, est très bourgeoise avec de nombreux endroits pour sortir. Par contre, le côté droit du parc est plus calme. On peut poursuivre la visite par les rues de l'ouest où se trouvent de jolies maisons comme celle de Guo Mouro, et celle d'un Chanteur d'Opéra. Ces maisons sont typiques et méritent le détour.
Article II. Les lacs
Ce sont des prolongements du lac Qinhai, il se situe au-delà du pont Yingding, où l'on retrouve beaucoup de Hutong, des quartiers populaires Chinois. Dans le coin, se trouve la résidence de Song Qingling, construite en 1949 par la veuve de Sun Yat-Sen.. On peut visiter les appartements et les beaux jardins de cette demeure pour 20 yuans (2 €). Pas loin de cette maison se trouve le musée Xu Beihong, qui propose des oeuvres du peintre. Au fond du lac Xinhai, on arrive enfin au bout de la promenade autour des lacs. Avant de partir, voir quand même le mémorial Huitangi, un ancien couvent dédié à Guanyin, la déesse de la Miséricorde, sur une petite île.
Source : Bonjourpekin.com
Le nouvel an chinois SHEN YUN Par la troupe des arts divins
Après une tournée triomphale en 2007, la troupe des Arts divins revient en 2008 avec un nouveau spectacle exceptionnel qu'elle présentera dans plus de 50 villes du monde entier. Voyagez au-delà des siècles et des océans à la rencontre d'une Chine de mythes et de légendes, à mi-chemin entre ciel et terre. Laissez-vous guider par la grâce des danseuses. Vibrez au rythme énergique des tambours. Ressentez la pureté et la profondeur des arts classiques chinois.
«Le meilleur de la culture et des arts traditionnels chinois.» Femme actuelle
lundi 26 novembre 2007
Colloque de l'AFA sur l'adoption internationale
http://www.agence-adoption.fr/home/spip.php?article234
Un peu long mais très interessant. Seul regret, il n'y a rien sur l'adoption en Chine qui est quand même un "gros" pays en cette matière.
Visite de N. Sarkosy en Chine
Arrivé dimanche 25 novembre à Pékin pour un voyage de trois jours, Nicolas Sarkozy a entamé son séjour par une visite à la Chambre de commerce française en Chine. Dans un discours devant des responsables d'entreprises françaises, le chef de l'Etat a appelé la Chine à "prendre toute sa part" dans la résolution des grandes questions internationales, sur les dossiers diplomatiques ou les sujets économiques comme le yuan.
"Je pense à la Birmanie où j'ai demandé à la Chine de s'engager vigoureusement (...) Nous avons besoin de la Chine au sujet de l'Iran, du Darfour, de la Corée du Nord. Nous avons besoin de la Chine pour trouver des solutions aux problèmes globaux", a-t-il déclaré. "La Chine joue désormais un rôle essentiel sur la scène économique mondiale (...) Par sa seule existence, elle modifie les équilibres mondiaux", a-t-il souligné. "Cela implique des droits mais aussi des responsabilités, c'est-à-dire des devoirs", a-t-il ajouté, citant également "le yuan" au nombre des "grandes questions" sur lesquelles la Chine doit agir.
"ENTRE AMIS, ON A LE DEVOIR D'EN PARLER"
Le président de la République a en effet réaffirmé qu'il souhaitait une réévaluation du yuan. "Un grand pays doit avoir une monnaie forte. Je souhaite les convaincre [les Chinois] que l'harmonie mondiale à laquelle la Chine est particulièrement attachée doit se traduire par un équilibre juste entre les grandes monnaies, qu'il s'agisse du dollar, de l'euro, du yen ou du yuan, a-t-il déclaré. La Chine a un rôle à jouer en concertation avec les autres acteurs pour ne pas laisser s'accumuler les déséquilibres jusqu'au point où nous ne saurons plus en sortir." La Chine est accusée de maintenir sa monnaie à un niveau artificiellement bas pour soutenir ses exportations et sa très vigoureuse croissance économique, ce qui lui procure un avantage compétitif supplémentaire par rapport aux Européens déjà pénalisés par la hausse de l'euro.
"Entre amis, entre partenaires, on a le devoir d'en parler", a ajouté M. Sarkozy, à propos d'un sujet qu'il devrait évoquer avec les dirigeants chinois lundi. Autre sujet qu'il devrait aborder lundi : celui de l'environnement. Dimanche, il a souligné que "la croissance chinoise ne doit pas et ne peut pas se faire au prix d'une dégradation de l'environnement mondial, de l'épuisement des ressources naturelles, d'un réchauffement accéléré de la planète".
LA rencontre
Je nous vois déjà dans une pièce et toi dans une autre, juste séparés par une porte qui finit par s’ouvrir. Nous sommes hyper stressés. Allons-nous te plaire, comment vas tu réagir ? Auras tu peur de nous ou au contraire seras tu sereine et souriante ? Le grand moment arrive. Tu es dans les bras de ta nounou, on nous appelle et là, 1er contact physique, je te prends dans mes bras, ton papa nous serre toutes les deux dans les siens. On te regarde, on te sourie, on t’appelle par ton prénom pour essayer de rendre ce moment aussi calme que possible pour toi. On te propose un joli doudou pour que tu apprivoises notre parfum. Tu dois te demander ce qui t’arrive, qui sont ces gens, pourquoi ils t’enlèvent à ta nounou ? Après ou pendant ce grand choc, je pense qu’il y aura des larmes, peut-être de toi, mais surement de nous. Ton père est très émotif et de toute façon qui ne le serait pas dans un moment pareil. Mais ce seront des larmes de joie. Les rires et sourires viendront après. Nous sommes enfin arrivés au but de notre vie. Tu es dans nos bras. Nous allons apprendre petit à petit à nous connaître, à nous apprivoiser, à nous aimer.
dimanche 25 novembre 2007
vendredi 23 novembre 2007
Enfin le Week-end
Toujours pas de nouvelles du CCAA pour la mise à jour de la review room. On ne sait plus à quel saint se vouer car tout le monde dit tout et je pense finalement ne sait rien. Alors je pars du principe qu'il faut laisser les choses se faire naturellement en croyant au destin. On savait que l'adoption serait une longue épreuve de patience, peut-être pas à ce point, mais quoi qu'il en soit nous ne lacherons pas.
jeudi 22 novembre 2007
encore des nouvelles d'une agence américaine
"Bonjour,
Hier nous avons rencontré notre OAA. Ils sont allés en Chine en octobre pour poser des questions au CCAA. Le Directeur du CCAA a confirmé que l’adoption internationale n’allait pas fermer et qu’ils honoreraient toutes les demandes qu’ils avaient reçues. Ils ont également précisé que durant les J.O, ils continueraient à faire des attributions, mais entre Juin et la fin des jeux ils n’y aurait pas d’autorisation de voyage. Ils ont également mentionné qu’ils n’appréciaient pas la longueur des délais actuels mais qu’ils ne feraient rien avant les Jeux. Le temps d’attente pourrait atteindre 3 ou 4 ans (pour couvrir les arriérés) mais ils ne peuvent pas le confirmer. Ils ne veulent pas se prononcer sur ce point. Ils ont également précisé que si des personnes se tournaient vers des enfants à particularité ils examineraient rapidement les demandes.
Il semble que certains orphelinats (je ne suis pas sûre de la traduction) aient beaucoup d’enfants mais qu’ils ne les proposent pas au CCAA pour l’adoption internationale. Certains directeurs seraient encore effrayés de ce qui s’est passé avec le scandale du commerce des bébés."
mercredi 21 novembre 2007
Lu sur Rumor Queen
Une agence a publié une letter à ses “clients” donnant un certain nombre d’information interressantes.
- Le CCAA a environ 30 000 dossiers en attente d’être jumelés.
- Depuis l’instauration des nouveaux critères, le nombre de nouveaux dossiers a baissé de façon significative. Ils ont reçu près de 500 à 600 nouveaux dossiers par mois comparés aux 1600 à 2000 dossiers par mois avant la mise en application des nouveaux critères
- Le CCAA reçoit approximativement 80 à 120 demandes par mois de familles leur demandant de clore leur dossier
- Le pourcentage de placements d’enfants à particularité (enfants âgés ou avec des besoins spéciaux) est en augmentation. Le pourcentage de familles glissant vers des demandes d’enfants à particularité est également en hausse
- Si on combine les 2 (enfants avec et sans particularité) le CCAA a attribué environ 600 enfants par mois cette année. Pour 2007, ils auront placé entre 7000 et 7500 enfants
- Le CCAA prévoit à peu près le même nombre annuel d’attributions d'enfants dans les deux à trois prochaines années, avec peut-être une certaine diminution (en raison de la baisse des abandons et de l'augmentation des adoptions nationales).
- Ils ne croient pas que les délais d’attente atteindront les 4 ans. Ils pensent que le pic sera à son apogée quand les familles de LID d’avril 2007 ont été matchées
- Le CCAA se préoccupe des délais, et de l'avenir du programme. Ils travaillent à "veiller à ce que leurs services aux enfants abandonnés et aux familles adoptives se poursuive durant de nombreuses années à venir".
- Le CCAA souligne que, si ils ne savent pas combien de temps va prendre le temps d'attente, ils assurent que les familles qui sont qualifiées et qui sont prêtes à attendre recevront une attribution pour enfant.
J'espère que je ne me suis pas trop plantée dans la traduction.
lundi 19 novembre 2007
Pour comprendre les nom en Chinois
Il semble que les chinois furent le premier peuple à utiliser des noms de famille, vers l'an 2852 av. J.-C. " Au début du Moyen âge, les gens portaient seulement un prénom" (1). Cette coutume chinoise des noms de famille aurait été mise au point par l'empereur Fu Xi (2852 av. J.-C). Pendant plus de 2000 ans les chinois utilisèrent deux catégories de noms: les noms de famille xing et les noms de clan shi. Vers 260 av. J.-C les noms de clans furent délaissés et seuls les noms de famille demeurèrent en usage. Plus de 10000 noms furent ainsi créés à partir de différent thèmes: les dynasties, les territoires, les personnages historiques, les titres de noblesse ou encore des objets et bien d'autres sources d'inspiration (2). Les chinois placent le nom de famille en premier lieu, suivi du prénom. Par exemple le président chinois Jiang Zemin est Monsieur Jiang et non pas Monsieur Zemin. Mais il arrive parfois que dans leurs rapports avec les occidentaux les chinois inversent cet ordre et donnent leur prénom suivi du nom de famille. Une tradition millénaire veut que la plupart des noms de famille chinois ne comptent qu'un seul caractère. Mais la réalité fait que quelques uns en ont deux. Le nom de famille se propage de père en fils. Les femmes conservent leur nom de famille après le mariage. Comme il n'y a que quelques centaines de noms de famille chinois, beaucoup d'entre eux se retrouvent avec le même nom de famille. De nos jours on compte environ 3050 noms de famille en Chine. Mais 87 pour cent des hans qui comptent pour 96 pour cent de la population utilisent environ une centaine de noms de famille. Ainsi les Li, les Wang et les Zhang regroupent environ 250 millions de chinois (3).
Les prénoms chinois
La plupart des prénoms chinois ne comportent qu'un ou deux caractères. Les parents choisiront un prénom original pour leur enfant plutôt que de s'en remettre à une liste de prénoms plus ou moins standard comme le font les occidentaux en général. En principe tous les mots du dictionnaire peuvent servir de prénom. En pratique on retrouvera souvent les mêmes prénoms quoique la liste soit plutôt longue. Les prénoms féminins Traditionnellement les prénoms féminins comportaient un terme relatif à la composition, à l'expression, aux fleurs, aux oiseaux ou encore aux bijoux. On y retrouvera les mots ting (gracieuse), mei (enchanteresse), hua (fleur), feng (phoenix), huan (anneau), yin (argent) et yan (magnifique). De nos jours bien des femmes s'éloignent de cette tradition (3). Les prénoms masculins De leur côté les prénoms masculins font référence à l'un des ancêtres, à une connotation militaire ou à la virilité. Par exemple, shaozu (faites honneur à nos ancêtres) , zhenbang ( rajeunir le pays) , gang (acier) , zhijiang (esprit ferme) et jinsong (pin droit). Mais les prénoms chinois peuvent aussi exprimer les souhaits et les espoirs de la famille du père par des noms tel Ren Youcheng (réussite) (3).
Mon nom en chinois
Votre nom peut être traduit en chinois de deux façons. La première s'appelle la translittération et la seconde consiste à l'attribution d'un nom typiquement chinois. La translittération :La translittération consiste à reproduire votre nom phonétiquement à l'aide des caractères qui se rapprochent le plus de votre nom occidental. Par exemple Pierre Lavigne devient Pi ai er - La wei nie . Il existe une méthode pour appliquer la translittération des noms occidentaux. Mais il est aussi possible de les retrouver dans des dictionnaires spécialisés ou encore en annexe à un dictionnaire français-chinois. Il faut cependant savoir que les chinois de la République populaire de Chine et ceux de Taiwan n'utilisent pas les mêmes caractères pour la translittération des noms. En général ces noms ne respectent pas la tradition chinoise qui veut qu'ils ne comptent que un ou deux caractères. Ils demeurent des noms étrangers tant par leur apparence que leur sonorité. L'attributionIdéalement vous aurez peut-être la chance de vous voir attribuer un nom plus typiquement chinois. Si vous fréquentez des chinois, ils pourront créer un nom chinois spécifiquement pour vous. Ce nom aura un son naturel et en harmonie avec votre personnalité. Il devrait refléter des qualités qui vous caractérisent avec un soupçon de poésie propre aux chinois. Il n'y a donc rien là de mécanique. Par exemple Pierre Lavigne deviendra nie wei liang . Ce qui signifie: qui parle doucement, puissant et poutre de toit. Un nom particulier pour décrire un homme à la voix douce et puissant comme une poutre de toit. De plus le caractère liang contient le caractère mu qui rappelle l'arbre, le tronc robuste de la vigne taillée qui supporte les lourdes grappes de raisins. Un nom qui tel un poème décrit le personnage et respecte aussi la tradition du nombre de caractères tout en conservant un sens propre au nom d'origine. Une boutique de noms
Si vous passez par une grande ville chinoise telle Beijing, vous pouvez trouver des boutiques spécialisées dans l'attribution des noms. Elles sont utilisées par les chinois qui veulent changer de nom ou par les étrangers qui désirent un nom chinois. Les spécialistes utiliseront le fengshui, la numérologie ou l'astrologie afin de déterminer le nom qui convient le mieux à votre personnalité.
Les noms commerciaux
Il est fortement recommandé de s'adresser à des spécialistes de la langue chinoise afin de doter votre entreprise ou votre produit d'un nom chinois qui aura une signification pour les chinois. Souvent ce nom sera complètement différent tout en conservant un sens qui le reliera au nom original. Si vous le désirez vous pouvez nous contacter pour vos besoins de traduction. Le travail est effectué en Chine par des professionnels et supervisé par un professeur d'expérience détenteur d'un doctorat dans le domaine des langues et ayant une bonne connaissance du Québec et de la France pour y avoir complété une partie de ses études.
1. Halbert's Family Heritage
2. Choosing Auspicious Names, Evelyn Lip, 1997
3. Best Chinese Names, Liu Doris, 1997, Asiapac, 152 pages, ISBN 981-3086-30-2
Pour en savoir plus ...
"Les chinois et la passion des noms" par Viviane Alleton Éditeur: AubierISBN 270 0728432, 1993, 280 pagesEnviron 40 C$, 160 FF
Pour faire un essai...instantané à l'aide d'un programme (en anglais)
http://www.mandarintools.com/chinesename.html
Beijing ou Pékin ?
Le terme Pékin aurait été utilisé pour la première fois par le jésuite français Nicolas Trigault (1577-1628), qui a mis au point le premier système de transcription phonétique du chinois. Depuis, cette orthographe est aussi acceptée par le système de l'École française d'Extrême-Orient (EFEO) établi au début du XXème siècle.
Le terme Beijing quant à lui est la transcription du nom de la ville selon le système officiel "Pinyin" (汉语拼音 hanyu pinyin), mis en place par les autorités chinoises depuis les années 1950. En 1977, la troisième Conférence des Nations Unies sur la normalisation des noms géographiques a recommandé -d'après le travail du Groupe d'experts des Nations Unies sur les noms géographiques-, que «l'alphabet phonétique chinois (Pinyin) soit adopté comme système international ». [1]
En 1982, l'Organisation Internationale de Normalisation a adopté le Pinyin comme système de romanisation du mandarin (document ISO 7098).
Depuis, le Pinyin est devenu le système de transcription du chinois le plus répandu dans les ouvrages modernes, ainsi que dans l'enseignement de la langue chinoise en tant que langue étrangère.
A partir des années 1970, Les administrations et les médias chinois utilisent dans la quasi-totalité de leurs documents officiels l'orthographe Beijing.
Pourtant, une vingtaine d'années écoulée, les médias francophones n'adoptent toujours pas cette "nouvelle" orthographe.
Le 13 mars 2007, dans un article du Monde intitulé "Comment nommer les habitants", l'auteur affirme que « Créée en 1987, la Commission (Commission nationale de toponymie) s'est d'abord penchée sur les noms des collectivités territoriales françaises, des pays étrangers et de leurs capitales. Ainsi, ont tranché les sages, on dit en français Pékin et non Beijing… » Mais en réalité, il n'est pas difficile de retrouver dans le document officiel "Pays et capitales du monde" émis par cette Commission (dernière mise à jour le 1er janvier 2006) les affirmations suivantes : « la prépondérance est donnée aux systèmes mis au point par les pays eux-mêmes ; par exemple, pour le chinois, c'est le système appelé Pinyin, à présent internationalement reconnu, qui est utilisé.» [2]
Ainsi, on peut affirmer qu'officiellement, l'orthographe correcte du nom de la capitale chinoise est Beijing, et non Pékin, même si dans la pratique, les deux sont utilisées. Sur la version française du site internet de l'ONU, le terme Beijing apparaît environs 13 800 fois contre 645 fois pour Pékin ; et sur le site France diplomatie, Beijing apparaît 46 fois contre 47 pour Pékin.
Dans l'histoire contemporaine, le changement d'orthographe d'un lieu géographique est un phénomène courant notamment dans un contexte de décolonisation ou de réclamation d'identité culturelle. L'exemple le plus célèbre est la Ville de Mumbai rebaptisée Bombay en 1995. De même, la République de Corée a annoncé en janvier 2005 que le nom de sa capitale Séoul devait être traduit en chinois par 首尔 (shǒu'ěr) et que l'ancienne appellation imposée par la tradition sinophone 汉城 (Hànchéng) ne devait plus être utilisée. Malgré une acceptation difficile de la part de la population chinoise qui estime ce changement plus politique que pratique, la diplomatie chinoise applique le principe du respect de la volonté du pays concerné sur la question de l'appellation du lieu géographique. Depuis début 2006, ce sont donc les caractères 首尔 qui sont utilisés dans les médias chinois.
Aujourd'hui, l'application de ce principe de respect n'est pas obligatoire dans les relations internationales, bien que selon la coutume du droit international, le choix des autorités locales et les décisions de l'ONU et de l'ISO, en l'occurrence l'utilisation du Pinyin pour la transcription de la langue chinoise, doivent être pris en considération. L'orthographe Beijing serait davantage répandue avec l'arrivée des Jeux Olympiques 2008, même s'il faudra encore du temps avant qu'elle ne devienne un jour la norme dans la langue française.
[1] Voir le document officiel sur le site Internet des Nations Unies, intitulé "Les Huit Conférences Des Nations Unies Sur La Normalisation Des Noms Géographiques", section 16, III/8, Romanisation des noms géographiques chinois, page 92, http://unstats.un.org/unsd/geoinfo/uncsgnresolutions.htm.
[2] Source : site internet officiel de l'Institut géographique national, http://www.ign.fr, document "Pays et capitales du monde", page 4.
Source : www.chine-informations.com
A l'Est rien de nouveau
Les vitrines de Noël étant déjà en place, je vais commencer à mettre mon site aux couleurs de cette fin d'année
samedi 17 novembre 2007
le pitch : Alex, Antoine, Jeff et Manu, quatre amis, quatre ans plus tard. Leurs rapports avec les femmes, leur amitié, leurs secrets partagés, leurs sentiments de culpabilité, leur volonté de changer, de s'améliorer...
J'essaye de vous mettre en ligne la bande annonce du film mais pas sûr que ça marche.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18753919&cfilm=110655.html
Quel bonheur, nous avons adoré, adoré, adoré ; à la limite meilleur que le 1er. Les acteurs sont toujours aussi excellents et jouent avec une telle sincérité et les dialogues sont vraiment trop drôles. Très belle pub pour Etretat et Cabourg. Vraiment à voir.
Puis nous avons fini la soirée dans un petit resto sympa.
Aujourd'hui, changement de programme, il faut que j'aille à l'assurance pour la voiture et ensuite on bosse à l'étage. Donc pas de sortie mais une petite soirée en amoureux au coin du feu.
vendredi 16 novembre 2007
Chine : La malnutrition touche 20% des bébés des régions pauvres
Environ 20% des bébés âgés de moins de trois ans dans les régions sous-développées de la Chine souffrent de malnutrition et d'anémie à cause de mauvais régime et habitudes alimentaires, indique un nouveau rapport de recherche. La recherche menée par l'Ecole de la Santé publique de l'Université Sun Yat-sen dans la province du Guangdong (sud) et par des médecins de ses hôpitaux affiliés, a montré que le taux de retard de croissance des bébés dans les régions concernées était de 16%, soit bien plus que la moyenne nationale de 2,6%.
Le rapport est basé sur une enquête qui a été effectuée sur 382 bébés âgés entre un et trois ans dans le district de Zhenghe de la province orientale du Fujian et dans le district de Qianjiang de la municipalité de Chongqing (sud-ouest). Environ 60% des familles enquêtées avaient des revenus par tête de moins de 800 yuans (108 dollars) par an.
La consommation de viande, d'oeufs et de produits laitiers des bébés âgés entre deux et trois ans dans ces régions était très inférieure à la moyenne nationale, selon le rapport.
D'après Bian Huawei, médecin à l'hôpital No.3 de l'université, la pauvreté et les mauvaises habitudes alimentaires sont les causes principales du problème et l'étude reflète vraiment la situation de la malnutrition dans les régions rurales pauvres de la Chine.
Super début de journée !!!!!
Sinon, pour info, le magazine THALASSA sur France 3 ce soir diffuse une émission sur Shangai.
jeudi 15 novembre 2007
photos du CCAA datées du 31/10/07
http://www.flickr.com/photos/10445390@N07/sets/72157602812448180
Merci à Estelle pour l'info
Chine : Les congés payés nouveaux sont arrivés
Juste publié (7/11), le projet s'ajoute à l'imminente loi du travail, qui impose le contrat à l'embauche. Sous peine d'amende, le patron paiera ses hommes les jours non prestés, ou bien les «heures supp' » correspondantes. C'est vrai, deux semaines de congés après 20 ans de maison, c'est peu : mais les masses laborieuses conservent aussi les semaines d'or fériées.
Aux dernières nouvelles, les fêtes nationale du 1er octobre et du Nouvel an lunaire demeurent, le 1er mai est réduit à un long week-end, et trois autres fêtes traditionnelles vont être chômées : celle de la « lumière pure », de la « course des bateaux dragons », et de la « mi-automne ».
Dans l'espoir, pas évident, de faire disparaître ces terribles engorgements de centaines de millions de touristes mal servis et épuisés. Dans l'espoir aussi que la fête soit celle de l'homme et non celle du commerce. La Chine rejoint ainsi la France de 1936, et du Front populaire. Même si, dans ce Monopoly du loisir, le cadre sort net vainqueur, et le migrant et le paysan, les plus mal lotis… Mais à travers le monde, la Chine ne sera pas la seule à partager tel diagnostic !
Source : Chine-information
Si en plus maintenant, ils prennent des vacances !! (je plaisante)
Questions bizarres
Voici les questions et commentaires les plus fréquents et quelques réparties… Certains peuvent surprendre, mais, malheureusement, ils ont bien été entendus:
Combien ça coûte un enfant comme ça?
Un enfant n'a pas de prix… les sous déboursés lorsqu'on adopte un enfant servent à faire fonctionner l'orphelinat dans lequel il vit, à payer des frais d'immigration et de traduction de documents, tant chez nous que dans le pays d'où il vient, ainsi qu'à assumer le coût du voyage.
Il faut être riche pour avoir un enfant comme ça!
La richesse, on l'a dans le cœur! Quant à nos sous, nous sommes tous libres de les utiliser comme bon nous semble…
Où tu l'as pris?
Je ne l'ai pas pris, je l'ai adopté. Adopter un enfant est un long processus qui a duré plusieurs années et, pour répondre à votre question, il est originaire du Burkina Faso.
Est-ce que c'est votre fils?
Oui, madame, c'est mon fils.
Non, mais je veux dire votre vrai fils.
Ah! vous voulez savoir si mon compagnon est noir ou si je l'ai trompé lors de mon dernier voyage dans le sud? Est-ce que vos enfants sont vos vrais enfants ou ceux du laitier?
Est-ce qu'ils sont de vrais frères et sœurs?
Oui. Qu'est-ce que c'est que d'être frère et sœur, si ce n'est pas partager son quotidien, un papa et une maman, et apprendre à vivre ensemble?
Il va rester noir comme ça tout le temps?
Oui, contrairement à nous, il a la chance de ne pas perdre son teint quand l'hiver arrive!
Vous ne pouviez pas avoir d'enfants?
Est-ce que cela vous regarde vraiment?
Vous allez payer pour ça toute votre vie?
Payer pour quoi?
Eh bien la nourriture, les loisirs, les sorties, les vacances, les frais de scolarité.
Parce que ça ne vous coûte rien, vous, pour élever vos enfants?Remarquez, je vous comprends, quand il s'agit de mes enfants, j'ai tendance à ne pas compter…
En tout cas, bonne chance!
Bonne chance pour quoi?
Bien, vous ne serez jamais sûre qu'il vous aime, qu'il ne sera pas un délinquant plus tard et que vous ne faites pas tout ça pour rien.
Parce que vous, vous êtes sûre? Vous avez pris une assurance à l'accouchement?
Parfois, c'est la compassion à outrance qui donne envie de riposter…!
Qu'ils sont beaux ces enfants-là!
Je vous remercie, c'est vrai que mes enfants sont très beaux. Mais toutes les mères trouvent que leurs enfants sont les plus beaux, n'est-ce pas?
Pauvre enfant, on n'a pas idée de faire ça à des tout petits!
Vous avez raison… Se retrouver à l'orphelinat, ce n'est pas drôle. Mais vous savez les gens de ce pays ne font pas exprès. Ça ne leur fait pas plaisir de devoir laisser leurs enfants partir afin qu'ils puissent avoir une chance de survivre. On ne sait pas ce que nous ferions, nous, dans un tel contexte…
À l'enfant:
T'es chanceux d'avoir été adopté, tes misères sont finies maintenant.
Vous savez, c'est surtout nous qui sommes chanceux de pouvoir vivre avec lui. Quant aux misères, on en a tous à surmonter!
Vous êtes braves de vous dévouer comme ça pour les enfants des autres.
Ce sont nos enfants, vous savez, et être parent, c'est pareil pour tout le monde, ce n'est pas toujours facile…
Propos déplacés à ne pas laisser passer
Si certains propos sont plutôt le fait d'une curiosité, d'autres sont franchement blessants et inacceptables. Lorsqu'il est question de l'intégrité de nos enfants, de leur origine, de leurs valeurs ou talents, je pense qu'il est de notre devoir de ne pas les laisser passer si nous souhaitons sincèrement que les choses changent et que les mentalités évoluent. De plus, nos enfants ne développeront pas le sens de la répartie s'ils ne nous voient jamais répondre à ces propos-là.
Pire, ils pourront aller jusqu'à douter de notre attachement à eux, de notre respect et de notre fierté à leur endroit si nous ne prenons pas leur défense et laissons l'entourage les malmener.
Voici des suggestions de réponses d'enfants tant aux questions de certains adultes que d'enfants:
Elle est où, ta vraie mère?
À la maison, tu l'as vue l'autre jour.
Est-ce que tu manges du riz?
Toi est-ce que tu en manges? Moi aussi j'en mange de temps en temps!
C'est pas ta vraie mère!
Moi, je crois que si, parce que c'est elle qui s'occupe de moi et qui m'aime. Si tu veux parler de ma mère du Mexique, c'est aussi ma vraie mère.
D'où tu viens?
De la Gaspésie… (ou de la Bretagne).
Non mais, pour vrai, tu viens d'où?
La Gaspésie, c'est dans l'est du Québec, tu ne savais pas? Par contre, mon pays d'origine, c'est la Corée.
Il faut cependant le reconnaître, les gens que nous rencontrons ne sont pas tous intrusifs et insolents. Il arrive aussi qu'on nous glisse des mots forts généreux, que l'on partage avec nous un espoir ou une expérience. Le fait que notre adoption se voit n'est pas toujours facile à vivre car nous avons l'impression d'avoir un statut intime à supporter en public. En revanche, cette «visibilité» fait aussi en sorte que certaines personnes nous abordent et rendent parfois possibles des moments fort agréables. Comme quoi tout n'est jamais tout noir ou tout blanc!
Source : petitmonde.com
Le CCAA travaillerait à mi-temps
Moi je pense que travaillant déjà à plein temps, cétait pas terrible alors à mi -temps je ne sais qu'en penser à moins que la formation soit pour leur apprendre à gérer les dossiers plus vite !
mercredi 14 novembre 2007
TV Française : Des Racines et des Ailes fête ses 10 ans en Chine
"C'est un rêve pour nous depuis très longtemps. La Cité interdite de Pékin, qui est en pleine mutation dans ce pays qui bouge correspond tout à fait à notre titre : des racines et des ailes. Des racines, parce que c'est important d'avoir des racines dans le monde d'aujourd'hui, pour savoir qui l'on est, et où l'on va ; des ailes, parce que on s'ouvre à d'autres cultures, à d'autres personnes, à d'autres civilisations. Donc, il faut avoir les deux: des racines et des ailes pour être un être humain équilibré, généreux et ouvert aux autres."Aux yeux de l'équipe du magazine, il est intéressant de montrer le patrimoine de la Chine dans une époque en plein changement, notamment à la veille des J.O. 2008. L'enthousiasme des Chinois pour ce grand événement a impressionné l'équipe". Louis Laforge Présentateur
Voir les rumeurs
Tu as raison, Corinne, cela veut dire que dans quelques mois ce sera notre tour. Enfin une bonne nouvelle.
mardi 13 novembre 2007
petit message personnel
Personnellement, je suis obligée de prendre ma voiture pour aller travailler alors cela ne va pas changer grand chose, si ce n'est un peu plus d'embouteillage que d'habitude mais à Rouen on connait.
Seul avantage, mon loulou n'est pas parti à Tarbes pour la semaine comme prévu. Il est resté avec moi et ça c'est chouette.
lundi 12 novembre 2007
Le temps semble long pour nous mais aussi pour le reste de la famille et les amis qui se demandent si le grand bonheur arrivera un jour.
Nous en sommes persuadés mais que c'est long le chemin qui mène à toi ma petite Louanne.
samedi 10 novembre 2007
10ème moisiversaire
vendredi 9 novembre 2007
Apprendre à écrire le Chinois
http://education.france5.fr/chine/jeux/ecriture.swf
Colloque sur l'adoption internationale à Paris : discours de clôture de Mme Rama Yade
Intervention de Mme Rama Yade (secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et européennes, chargée des Affaires étrangères et des Droits de l’Homme)
en clôture du colloque de l'Agence Française de l'Adoption, « l'adoption internationale aujourd'hui »
(Paris, 8 novembre 2007)
Monsieur le Président,
Madame la députée,
Mesdames et messieurs,
Je viens clôturer vos travaux chargée du poids de l'actualité récente
au centre de laquelle se trouvent les enfants.
C'est une occasion importante pour moi, une occasion que je n'aurais
voulu rater pour rien au monde. C'est en effet la première fois que
j'interviens publiquement sur le sujet depuis que Bernard Kouchner m'a
demandé de prendre en charge la question de l'adoption internationale.
C'est d'ailleurs avec lui aussi que nous avons reçu Jean-Marie
Colombani dans le cadre de la mission que lui a confié le Président de
la République.
Il s'agit d'abord de rappeler avec force quelques valeurs essentielles
que nous partageons.
Les droits de l'enfant priment sur toutes les autres considérations.
Le désir d'enfant peut être très fort, très généreux, mais il n'en
reste pas moins que ce n'est pas parce qu'on veut un enfant qu'on y a
droit. Le respect des droits de l'enfant c'est le premier devoir des
familles.
Ce devoir doit être exercé avec responsabilité et je sais bien que
c'est le cas de vous tous, pays, organismes et familles réunis ici.
Ce n'est pas parce qu'on est convaincu qu'il faut sauver un enfant
qu'on peut s'affranchir de ses droits les plus élémentaires.
Je suis effarée des conséquences de l'affaire Arche de Zoé pour les
enfants. Je suis effarée de la légèreté avec laquelle certains ont cru
pouvoir s'affranchir des règles de droit international, national, et
de l'environnement culturel et familial de ces enfants.
Je veux dire à tous ceux qui sont là que, non, ce n'est pas notre
conception de l'intérêt supérieur de l'enfant, ce n'est pas notre
conception de l'aide humanitaire aux enfants, ce n'est pas notre
conception de l'adoption internationale.
Je veux dire aux pays qui nous font l'amitié de leur présence notre
absolu respect des termes de la Convention de la Haye. Pour la France,
l'adoption internationale ne peut s'envisager qu'à défaut de solution
nationale sur place. Et j'irai plus loin : c'est parce qu'elle est
absolument convaincue que c'est ainsi qu'on respecte l'intérêt
supérieur de l'enfant que la France apporte tout son soutien au
développement de solutions nationales sur place.
Je veux aussi dire aux organismes d'adoption qu'il n'y a aucun doute
dans mon esprit sur leur compétence et leur sérieux. Et je m'engage à
faire partager à tous mes interlocuteurs ces certitudes. Je ne veux
pas qu'on amalgame l'Arche de Zoé et tous ceux qui travaillent dans le
respect du droit.
Enfin, je veux dire aux familles engagées dans une démarche
responsable d'adoption que je suis consciente qu'elles risquent de
payer le prix des agissements de l'Arche de Zoé. Qu'elles sachent que
je suis à leurs côtés pour que ce ne soit pas le cas. Qu'elles sachent
que ma porte leur est ouverte si elles venaient à rencontrer des
difficultés.
Mais, hasard de l'actualité, pendant que se développait cette affaire,
un autre dossier s'orientait vers une fin plus heureuse grâce à
l'action conjointe et responsable des familles concernées, qui ont
fait preuve d'une grande sérénité, de l'ambassade de France et du
Gouvernement.
Je veux là parler du cas Népalais. J'ai la joie de vous annoncer que,
lundi, le Premier ministre Népalais a confirmé à notre ambassadeur
qu'il avait ordonné l'instruction des dossiers d'adoption
internationale suspendus depuis mars dernier.
C'est là une issue heureuse à une situation difficile et douloureuse
qui durait depuis plusieurs mois et qui touchait de nombreuses
familles de France et d'autres pays.
Je reçois les représentants des familles adoptantes au Népal le 15
novembre prochain. Cela me permettra de faire un premier tour
d'horizon avec elles sur les modalités concrètes de ces instructions.
Tchad - Népal : le décor est planté. Vos travaux prennent tout leur
sens à la lumière de ces deux exemples contradictoires.
Mon sentiment, depuis que Bernard Kouchner m'a demandé de prendre en
charge la question de l'adoption internationale, c'est que nous sommes
en quelque sorte « à la croisée des chemins ». J'ai pu pour ma part me
rendre compte à l'occasion de plusieurs entretiens en France et
déplacements à l'étranger, notamment en Haïti ou en Moldavie, à quel
point l'adoption était souvent un « parcours du combattant » pour les
familles qui souhaitaient adopter. Car la situation est complexe.
La rencontre entre le « besoin » des enfants adoptables et la
disponibilité des familles adoptantes françaises est en effet
totalement déséquilibrée. 25.000 familles françaises disposent d'un
agrément pour adopter et ne peuvent conduire à terme leur démarche.
C'est une source de frustration et de souffrance, qui explique
d'ailleurs en partie l'engouement de certains pour le mirage
d'opérations telle que l'Arche de Zoé.
Pour nous prémunir contre de telles dérives, nous avons la
responsabilité d'expliquer très clairement aux familles que l'adoption
internationale n'est pas la solution miracle. Nous avons la
responsabilité de leur expliquer combien il est essentiel de respecter
les conditions des pays d'origine des enfants adoptables, encore plus
lorsque que ces pays s'engagent dans la voie de la Convention de la
Haye, comme c'est souhaitable.
Ce n'est pas le moindre des enjeux de vos travaux, et je salue l'AFA
qui a su les organiser. Bien que très jeune, l'agence a déjà à son
actif à la fois un vrai réseau international et cet échange de vues et
d'expériences internationales qui est une vraie première et une
initiative essentielle.
Mais nous devons aussi porter un regard critique sur notre propre
fonctionnement.
Sur l'agrément tout d'abord. C'est une vraie question de savoir
jusqu'où l'attribution d'un agrément doit être dépendante, ou non, du
nombre d'enfants que l'on sait en demande d'adoption. Je n'ai pas la
réponse, mais je crois que la question mérite d'être posée.
Sur la démarche individuelle d'adoption également. De plus en plus de
pays mettent en place des dispositifs de protection de l'enfance qui y
font obstacle mais s'imposent pour éviter les abus ou trafics en tout
genre. Nous devons avoir le courage de nous poser la question de
l'accompagnement de la famille adoptante au regard du nouveau contexte
international.
Car pour de nombreuses familles, il y a une attente longue, de
nombreux voyages et des incertitudes fortes. En Haïti, en Moldavie, au
Cambodge, à Madagascar, au Népal... Et les ambassades accompagnent du
mieux qu'elles peuvent ces démarches ; elles intègrent de plus en plus
dans leurs procédures ces questions d'accompagnement, politique,
social, psychologique. Mais ce n'est qu'un accompagnement, qui se fait
en plus de leurs autres missions. Il faut que nous en reparlions ensemble.
Sur le fonctionnement même des services d'aide à l'adoption en France,
qu'ils soient publics ou privés. C'est tout le sens de la mission
confiée par le Président de la République à M. Jean-Marie Colombani.
Je l'ai rencontré avec Bernard Kouchner le 24 octobre dernier. Je l'ai
assuré de mon entière collaboration à son travail.
L'heureuse résolution du dossier népalais est pour moi exemplaire de
ce point de vue : c'est bien la conjonction des efforts de tous,
familles, gouvernement et ambassade, gouvernement du pays des enfants,
qui permet de résoudre les situations les plus délicates, les plus
douloureuses.
Je souhaite que nous la conservions à l'esprit parce que je veux ici
saluer l'engagement de tous ceux qui ont permis d'atteindre ce résultat.
Je crois en effet que la coopération entre toutes les parties est
l'une des clefs d'un dispositif d'adoption internationale équilibré et
respectueux de tous les intérêts en présence.
Il y a, bien sûr, la coopération entre les différents services publics
et privés et les familles. Je l'ai évoquée. Elle doit se faire dans un
esprit de responsabilité, d'humanité et de générosité.
Il y a aussi la coopération entre les autorités françaises et les
autorités des pays d'origine des enfants adoptés tout au long de la
procédure d'adoption. Je connais les efforts réalisés par nos
ambassades et nos consulats, parfois face à des situations de tension
qui ne facilitent pas leur travail. Je viens de parler du réseau
international que développe l'AFA. La mission confiée à Jean-Marie
Colombani nous offrira, je l'espère, l'opportunité de réfléchir aux
moyens nécessaires pour faciliter une meilleure coordination - voire
une plus grande précision - des missions incombant aux uns et aux
autres, et aux moyens nécessaires à mettre en œuvre pour que ces
missions puissent se conduire dans de bonnes conditions.
Enfin, il y a la coopération avec les pays d'origine des enfants
adoptants et, en particulier, avec leurs orphelinats. Je serai
favorable à l'ouverture d'une réflexion sur ce sujet : d'autres pays
se sont engagés dans cette voie. Peut-être est-il temps pour nous
d'envisager de faire de même ?
Mais d'autres pistes existent aussi. J'ai commencé à étudier de près
comment notre aide au développement pouvait venir renforcer la
protection de l'enfance dans les pays dont proviennent les enfants
adoptés en France, ou soutenir la mise en pratique par ces pays de la
Convention de la Haye lorsqu'ils viennent de la ratifier ou sont en
cours de ratification.
J'ai également à l'esprit la promotion des alternatives à l'adoption,
telles que le parrainage d'enfants dans leur pays et l'aide
humanitaire aux enfants placés hors de leur famille d'origine mais non
proposés à l'adoption.
Le champ est vaste. Votre présence à tous ici durant ces deux jours me
prouve que nous sommes prêts à nous y engager ensemble.
Il y a aujourd'hui autour de l'adoption internationale beaucoup de
détresse. Je voudrais que nous y remettions ensemble de l'espoir.
L'espoir pour un enfant de trouver une famille. L'espoir pour les
adultes de donner à un enfant cette famille.
L'adoption est une aventure humaine qui se doit d'être belle. Voilà la
responsabilité qui nous incombe. Votre présence ici aujourd'hui, votre
travail, prouvent combien vous êtes conscients de cette responsabilité.
Je suis venue pour vous en remercier. Je suis venue pour vous dire que
le gouvernement français la partage avec vous.
Je vous remercie.
jeudi 8 novembre 2007
mercredi 7 novembre 2007
Colloque sur l'adoption internationale aujourd'hui à Paris
La tentative avortée de cette ONG de faire venir en France des enfants présumés orphelins de l'Est du Tchad était dans tous les esprits, à l'ouverture par Xavier Bertrand de ce colloque, qui réunit pays d'accueil et pays d'origine (Mali, Madagascar notamment) mercredi et jeudi au ministère de la Santé, à l'initiative de l'Agence française de l'adoption (AFA).
Le ministre de la Solidarité a martelé que la "seule logique qui compte" doit être "le respect des règles internationales". "Ce n'est pas parce qu'un enfant semble abandonné dans les rues de tel quartier déshérité que l'on peut l'adopter", a-t-il dit.
Alors que le Congo vient de décider de suspendre les adoptions d'enfants "par précaution", l'affaire de l'Arche de Zoë risque de compliquer encore les démarches des couples, déjà soumis depuis quelques années à rude épreuve.
La France n'est pas le seul pays où le nombre d'adoptions internationales a baissé en 2006 (de 4.136 en 2005 à 3.997), a fait remarquer Richard Bos, de l'Autorité centrale pour l'adoption internationale (ACAI). Les Etats-Unis (-10%), la Suède (-20%) ou l'Allemagne sont dans le même cas.
Mais il a reconnu "l'existence de difficultés" en France, où la réforme de l'adoption de 2005 a suscité de très fortes attentes, et des déceptions d'autant plus grandes.
L'AFA, créé en mai 2006 pour accompagner les démarches et garantir le respect des règles, peine à s'implanter dans des pays qui, face à l'afflux des demandes, durcissent leurs critères d'adoption (comme la Chine, avec 40.000 dossiers en attente), imposent des "quotas" (Burkina Faso, Cambodge ou Thaïlande) ou suspendent temporairement l'envoi de nouveaux dossiers.
Par ailleurs, a reconnu Richard Bos, la France ne relie pas suffisamment la question de l'adoption à l'aide au développement ou aux projets humanitaires privés, contrairement à l'Espagne ou l'Italie, qui gagnent ainsi des points.
L'adoption internationale change profondément depuis quelques années, de plus en plus de pays signant la convention de La Haye de 1993 qui interdit les démarches individuelles et fixe des règles qui assurent que l'enfant est bien adoptable.
Les familles doivent faire face à une réalité nouvelle, note Laure de Choiseul, présidente de l'AFA: les adoptions "nationales" sont privilégiées et certains pays exigent de "suivre" l'enfant adopté pendant plusieurs années.
Bien que mal vécues par des adoptants toujours plus nombreux (8.000 agréments nouveaux sont accordés chaque année en France), ces contraintes sont une garantie contre les risques courus en cas de démarches individuelles: incertitude sur l'état-civil de l'enfant ou l'autorisation légale d'adoption.
"Dans certains pays, en Afrique ou au Vietnam, lorsqu'une mère confie son enfant à un orphelinat, ce n'est pas dans son esprit un abandon", rappelle-t-on à l'AFA.
De nombreux pays n'autorisent que l'adoption simple (qui ne rompt pas la filiation) et sont "choqués" de voir qu'ensuite, les familles adoptives obtiennent en France une adoption plénière, explique-t-on, "il faudrait faire comprendre aux Français que l'adoption simple a plus d'avenir que l'adoption plénière".
© 2007 AFP
Adoption: respecter les règles internationales avant tout (Xavier Bertrand, ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité)
"Ce n'est pas parce qu'un enfant semble abandonné dans les rues de tel ou tel quartier déshérité que l'on peut pour autant l'adopter", a-t-il dit, "il faut d'abord qu'ait été reconnu l'abandon, ce qui constitue une procédure particulière".
"Il faut le courage de dire la vérité", a ajouté le ministre, "il n'y a pas de recette miracle pour adopter".
Alors que le nombre d'adoptions d'enfants étrangers a diminué en France, et que le nombre de parents désireux d'adopter augmente, le ministre a voulu aussi rassurer en soulignant qu'il "fallait explorer tous les leviers" possibles, mais "sans faire naître de faux espoirs".
Il a évoqué une "meilleure coopération" avec les pays d'origine, et s'est interrogé notamment sur les possibilités de mieux utiliser le processus d'adoption simple, à côté de l'adoption plénière.
"L'adoption est un processus global qui s'inscrit dans la durée, une adoption réussie, c'est aussi et surtout un travail de suivi et d'accompagnement", a-t-il dit.
On compte environ 4.000 adoptions à l'étranger par an (3.997 en 2006 contre 4.136 en 2005), pour environ un millier en France, mais le nombre de nouveaux agréments accordés chaque année atteint 8.000 et 30.000 personnes sont en attente d'un enfant actuellement.
Plusieurs facteurs ont contribué à rendre l'adoption internationale plus difficile, depuis le début des années 2000: règles internationales plus strictes, méfiance des pays d'origine qui durcissent leurs conditions, "concurrence" entre pays adoptants, notamment.
Un colloque sur l'adoption internationale se tient mercredi et jeudi au ministère de la Santé à l'initiative de l'Agence française de l'adoption (AFA).
Source : Le Monde 6/11/2007
La plupart des couples chinois ne veulent qu'un seul enfant
Une étude menée à Pékin par l'Institut d'administration de Beijing rapporte que 52% des couples ne souhaiteraient pas avoir de deuxième enfant même si la politique le leur permettait. Le principal facteur cité étant les pressions économiques.
Pékin compte environ 2 millions d'adultes issus de la politique de l'enfant unique.
Sur 1 100 sondés, seuls 24% déclarent qu'ils aimeraient avoir deux enfants. L'enquête démontre que la proportion augmente selon le niveau d'étude et des revenus des personnes interrogées.
« La population chinoise est vieillissante, Le gouvernement devrait encourager les couples issus de la politique de l'enfant unique à avoir un deuxième enfant et devrait offrir de meilleurs services de protection sociale » dit Hou Yafei, professeur à l'Institut.
Certaines villes ont maintenu une croissance démographique négative pendant des années, en raison de l'application de la politique de la planification familiale à la fin des années 1970 et au début des années 1980.
À Shanghai, le taux de mortalité a dépassé le taux de natalité depuis plus de 10 ans et moins de 30% des couples ont deux enfants.
Source : Chine-information
mardi 6 novembre 2007
CHINA EUROPA sera l'évènement économique de décembre au Havre
Le succès commercial de la 1ère édition en 2006 a permis une mobilisation des acteurs politiques, institutionnels et privés européens et chinois en faveur d'une seconde édition riche en nouveautés.
Plus de 5 000 rendez-vous d'affaires pré-programmés, ciblage de 5 secteurs clés d'avenir des échanges sino-européens qui se déclineront physiquement sur les 9 000 m² de l'espace d'exposition, une palette de conférences thématiques, 600 entreprises chinoises et européennes attendues.
http://www.china-europa.org/salon-chine-europe-china-europa-2007-le-havre-pourquoi.asp
LIVRET DE FAMILLE ET MENTION " ADOPTE ": ATTEINTE A LA VIE PRIVEE
"Un certain nombre de familles adoptives nous ont signalé que, sur leur livret de famille délivré ou complété par le service central de l'état civil de Nantes à l'occasion de l'adoption plénière d'un enfant, figurait en mention marginale, avec diverses formules, le nom que porterait désormais"l'adopté" (mentionné comme tel dans le livret de famille).
Enfance et Familles d'Adoption rappelle que l'adoption relève de la vie privée, et qu'aucun document officiel, y compris l'extrait d'acte de naissance, ne fait mention de l'adoption pour cette raison. Cette indication dans le livret de famille est donc contraire à ce principe.
La présidente d'Enfance et Familles d'Adoption, Janice Peyré, a donc alerté le procureur de Nantes et la Garde des Sceaux, Madame Rachida Dati. Elle a demandé :
- à ce que ce type d'erreur ne se reproduise pas ;
- de faire en sorte de faire refaire les livrets de famille pour celles qui ont été victimes de cette erreur.
Janice Peyré a rappelé dans son courrier que « les extraits d'actes qui figurent sur le livret de famille étant destinés à être présentés à tous les tiers qui les demandent, il y va du respect de la vie privée des intéressés que leur rédaction soit parfaite ».
Des contacts sont actuellement en cours pour remédier à cette situation.
IMPORTANT- - - - - - - -
Si votre livret de famille comporte ce type de mention marginale pour votre enfant adopté plénièrement, merci de prendre contact avec Enfance et Familles d'Adoption le plus rapidement possible.
Contactez : mailto:contactefa76@efa76.org
Sinon toujours pas de nouvelles de la review room.
Pas de nouvelles non plus de nos amis qui sont en Colombie pour chercher leur puce. J'espère qu'ils n'ont pas eu de problèmes avec la grosse averse de grêle qui est tombée sur Bogota.
lundi 5 novembre 2007
Mise à jour du CCAA
8 petits jours, à ce rythme, il faut compter 4 mois pour traiter tout le mois de décembre, ce qui signifie que si rien ne s'améliore il nous faudra encore attendre 52 mois avant une attribution, soit plus de 4 ans. Inutile de vous dire que le moral n'est pas très bon et que j'aurais espéré une date un peu plus éloignée pour le jour de ma fête, d'autant qu'ils n'ont pas mis à jour la date de la review room.
Félicitations aux nouveaux parents pour qui le WE a du être très long.
dimanche 4 novembre 2007
Et le bonheur est entré dans notre maison le 20 Octobre 2009 avec l'arrivée d'Emilie